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Titre Profession sexologue ?
Auteur Giami Alain, de COLOMBY Patrick
Mir@bel Revue Sociétés contemporaines
Numéro no 41-42, 2001 Les cadres sociaux de la sexualité
Page 41-63
Résumé Une enquête nationale sur la profession de sexologue a été réalisée en France, en 1999, auprès des 1 000 individus qui apparaissent publiquement comme « sexologues » dans les annuaires des différentes associations, l'annuaire téléphonique et l'annuaire médical Rosenwald. L'enquête a obtenu un taux de réponse de 63 %. Les principaux résultats obtenus font apparaître que le groupe professionnel des sexologues, qui reste influencé par le modèle de la formation médicale, est segmenté en trois sous-groupes : les médecins spécialistes, les médecins généralistes et les non-médecins (psychologues et autres professions de santé). La majorité des sexologues ont suivi des formations en sexologie et dans les principales approches psychothérapeutiques. Mais pour la majorité d'entre eux, la sexologie n'occupe que près de 25 % du total de leur activité professionnelle et l'identité professionnelle de sexologue ou de sexothérapeute n'est assumée que par une minorité d'entre eux. La profession de sexologue n'apparaît donc pas comme une profession autonome, au regard de l'importance déterminante des formations initiales, du volume d'activité consacré à la sexologie et de la faible reconnaissance de l'identité de sexologue.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Sexology as a Profession. A national survey of sexologists has been carried out in France in 1998-1999. It describes the characteristics of nearly 1 000 individuals who claim to be sexologists,with respect to their socio-demographic characteristics, their initial profession and training in sexology and psychotherapeutic approaches, the way in which they practice sexology, and different aspects of their practice. The response rate of the study was 63 %. Two thirds of the sexologists are medical doctors and more than 60 % are men. The professional group of French sexologists is segmented into three subgroups. One third are MD, trained in sexology and psychotherapeutic approaches, recognize themselves as sexologists, and devote about 40 % of their professional activity to sexology. One third are non-MD (including psychologists and other health professionals such as social workers and nurses). They recognize themselves as sexotherapists, devote one third of their activity to sexology. Men and women are equally represented in this group. One third are specialized MD, with less training in sexology and psychotherapeutic approaches, do not generally recognize themselves as sexologists, devote a lesser part or their activity to sexology and have academic and hospital practice. Men are the majority of this group and they are over represented in the committees of the most important professional organization of sexologists. The study raises the issue of the autonomy of sexology as a professional field and the segmentation of sexologists into different subgroups.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SOCO_041_0041