Titre | L'actionnaire comme apporteur de ressources cognitives | |
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Auteur | Charreaux Gérard | |
Revue | Revue française de gestion | |
Numéro | no 141, novembre-décembre 2002 L'actionnaire | |
Rubrique / Thématique | Sciences cognitives |
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Page | 77-107 | |
Résumé |
L'approche juridicofinancière dominante de la
structure de propriété et de
la gouvernance des
entreprises est fondée sur
l'hypothèse de séparation
totale entre les actionnaires
et les dirigeants rarement
vérifiée, notamment dans les
nations européennes. Cette
approche repose sur les
analyses initiales de Berle et
Means et sur la théorie de
l'agence, qui conduisent, sur
la base d'hypothèses très
réductrices, à supposer que
les actionnaires n'assument
qu'une fonction financière se
limitant à l'apport de
capitaux et à l'assomption du
risque financier. Cette
conception possédant un
pouvoir explicatif faible au
vu des structures réelles
d'actionnariat, le présent
article propose de prendre
en compte le rôle cognitif
que les actionnaires
conservent le plus souvent
de façon à proposer un
modèle explicatif plus
satisfaisant de ces
structures. Une telle
modélisation s'inscrit
également dans les
développements visant à
proposer une théorie de la
gouvernance élargie aux
considérations cognitives. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The shareholder in his role
as a contributor to cognitive
resources.
The dominant legal and
financial approach of ownership
structures and corporate
governance is based on an
unrealistic assumption,
that of a complete separation
between shareholders
and managers, in particular
in the European nations.
This approach based on the
seminal Berle and Means'
analysis and on agency theory,
postulates that shareholders carry
only a financial function limited
to equity financing and
assumption of financial risk. In
view of the actual ownership
structures, this approach has a
weak explanatory power.
Therefore, this article proposes
another model, based on the
cognitive role – directing and
contribution of competences –
that the shareholders often keep.
It is possible to consider this
model as a component of a
corporate governance theory
extended to cognitive variables. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFG_141_0077 |