Titre | Cadre d'analyse du bien commun microbiologique | |
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Auteur | Charlotte Hess et Elinor Ostrom | |
Revue | Revue internationale des sciences sociales | |
Numéro | no 188, juin 2006 Mémoires de l'esclavage | |
Rubrique / Thématique | Les communes microbiologiques |
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Page | 357 | |
Résumé |
Dans une communication antérieure intitulée « Ideas, Artifacts and Facilities as a Common-Pool Resource » nous avons examiné le rôle de l'action collective pour établir un solide bien commun du savoir (knowledge commons) et neutraliser les tendances à enclore et privatiser le domaine public intellectuel. Notre analyse montrait que l'action collective et un nouveau modèle institutionnel contribuent aussi largement à déterminer la collecte, la diffusion et la préservation de l'information résultant de la recherche que les restrictions légales et les forces du marché.Le bien commun microbiologique est loin de se limiter à l'impression de documents électroniques et aux autres documents de recherche en version intégrale qui sont au cœur du mouvement pour l'accès libre. Il englobe le contenu des bases de données scientifiques, des archives de recherche et des publications multimédias qui doivent toutes être intégrées en douceur. De plus, le bien commun biologique mondial comprend également des ressources et des réseaux sociaux. Le succès du libre partage des données microbiologiques passe par un mélange complexe de technologie, de contenu scientifique, de normes applicables aux métadonnées, de progiciels source libre, de négociation et respect d'accords sur les droits de propriété intellectuelle, de mécanismes propres à assurer la durabilité et la préservation, de règles et institutions évolutives, et enfin, des engagements fermes des fournisseurs et des utilisateurs à œuvrer pour le bien de tous. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RISS_188_0357 |