Titre | L'opposition de droite contre les réformes | |
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Auteur | Gradvohl Paul | |
Revue | Le Courrier des Pays de l'Est | |
Numéro | no 1062, juillet-août 2007 Europe centrale et orientale | |
Rubrique / Thématique | Hongrie 2006-2007 |
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Page | 40-52 | |
Annexes | Bibliographie, Chronologie | |
Mots-clés (matière) | droite emploi gouvernement indicateurs économiques opposition politique parti politique réforme situation économique vie politique | |
Mots-clés (géographie) | Hongrie | |
Résumé |
Que peut faire un gouvernement,
réputé de gauche, acculé, vu l'état
des finances publiques et les
injonctions du FMI et de
Bruxelles, à des réformes et à
des mesures d'austérité lourdes
de conséquences sociales ? Et
ce, face à une opposition de
droite, menée par V. Orban et
son parti, la FIDESz, qui les
dénonce, de même que le libéralisme, les partisans de la gauche
étant assimilés à des traîtres à la
nation hongroise. Le Premier
ministre, F. Gyurscany, a pourtant entamé un deuxième mandat,
après que son parti eut gagné les
élections en avril 2006. Mais il
est vrai que cette victoire fut
entachée quand il a reconnu
avoir menti délibérément sur
le véritable état des finances
publiques... Une voie royale était
alors ouverte à l'opposition pour
demander sa démission, sur fond
de mécontentement populaire à
l'égard des mesures d'austérité
déjà prises ou à venir. A l'automne 2006, et alors que l'opposition gagnait en octobre les
élections municipales, des milliers
de manifestants descendirent
dans la rue, rejoints par des
groupes extrémistes xénophobes,
ultranationalistes et violents. La
menace d'une Hongrie coupée
en deux amena pour la première
fois le chef de l'Etat à intervenir
pour appeler à l'apaisement. La
FIDESz s'est depuis, engagée
dans une guerre de tranchées,
multipliant les recours contre les
mesures du gouvernement, notamment dans la santé et l'éducation, et bien décidée à obtenir
l'organisation de référendums au
premier semestre 2008, toujours
dans l'espoir d'obtenir le départ
du Premier ministre. Mais pour
mener ensuite quelle politique ? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Hungary
The Right-Wing
Opposition against
Reform
What can a reputedly left-wing
government, do when the state
of public finances and injunctions from the IMF and Brussels
oblige it to undertake reforms
and austerity programs fraught
with social consequences ? All
this while confronting the right-wing opposition of V. Orban and
his FIDESz party, which criticizes them along with liberalism,
comparing leftwing supporters
to traitors to the Hungarian
nation. The Prime Minister,
F. Gyurscany, did, however,
begin a second mandate after his
party won the April 2006 elections. Admittedly this victory
was tarnished after he admitted
to having deliberately lied on the
state of public finances, opening
up the royal road for the opposition to demand his resignation
against a backdrop of popular
discontent with current and
future austerity measures. In
autumn 2006, while the opposition won the October municipal
elections, thousands of demonstrators took to the streets, joined
by groups of xenophobic, ultranationalist, and violent extremist
groups. With the threat of a divided Hungary, the President was
obliged to intervene for the first
time, calling for conciliation.
FIDESz has since engaged in
trench warfare, multiplying legal
actions against government measures, in particular with regard to
health and education, and is
determined to obtain the organization of referendums in the first
half of 2008, in the hope of
obtaining the Prime Minister's
departure. The question will
remain : which policy to follow ? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_074_0040 |