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Titre Fierté nationale et fragilités économiques
Auteur Ragaru Nadège, Slim Assen
Mir@bel Revue Le Courrier des Pays de l'Est
Numéro no 1062, juillet-août 2007 Europe centrale et orientale
Rubrique / Thématique
Macédoine 2006-2007
Page 163-175
Annexes Bibliographie, Chronologie, Tableaux
Mots-clés (matière)chômage croissance économique gouvernement identité nationale investissement étranger minorité politique économique situation économique situation sociale vie politique
Mots-clés (géographie)Kosovo Macédoine
Résumé Un an après la défaite des sociaux-démocrates, la nouvelle équipe au pouvoir, menée par Nikola Gruevski, et composée d'hommes jeunes, pragmatiques, souvent formés aux Etats-Unis, peine à mettre en œuvre les mesures promises, basées sur la rupture, tant dans la vie politique qu'économique. Faute d'avoir pris la mesure des enjeux inter communautaires, et malgré les appels au sentiment national, il dut d'emblée faire face à la poursuite des revendications de la minorité albanaise, représentée par deux partis «ennemis», mais tous deux adeptes du boycott parlementaire. Contre toute logique, c'est celui qui avait obtenu le moins de voix qui entra dans la coalition gouvernementale, facteur qui accrut encore les tensions et les menaces de retour de la violence. Prenant les devants, la communauté internationale obligea les différentes parties au dialogue, d'autant que le statut du Kosovo voisin restait toujours incertain. Si les autorités macédoniennes ont dit que sur ce sujet, elles s'aligneraient sur les décisions du Conseil de sécurité, à défaut sur celles de l'UE, elles comptent aussi demander que soit définitivement fixée la frontière, encore litigieuse, entre la Macédoine et le Kosovo. Le FMI a accordé la poursuite du versement du crédit stand-by, à condition que soient menées des réformes structurelles et que soient privatisées les entreprises publiques ; il a aussi particulièrement à l'œil le système judiciaire, le marché du travail, le système fiscal et les télécommunications. Par ailleurs, le pays a battu en 2006 deux records : le montant du déficit commercial et celui de la dette extérieure brute. Enfin, le taux de chômage officiel est le plus élevé des Etats post-communistes.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Macedonia National Pride and a Fragile Economy One year after the defeat of the social democrats, the new government in power, led by Nikola Gruevski and composed of young, pragmatic men, often with United States educations, is struggling to keep its engagements, based on a break in political as well as economic life. Having underestimated intercommunity issues and despite appeals to nationalist sentiments, it was immediately obliged to deal with continued demands of the Albanian minority represented by two “enemy” parties, both adept at boycotting parliament. Illogically, the party which obtained the fewest votes entered into the government coalition, a factor which has increased tensions and threatens a return to violence. Taking the initiative, the international community has called on the parties involved to enter into discussions, all the more so as the status of neighboring Kosovo remains vague. While the Macedonian authorities have confirmed that they will act in accordance with the decisions of the Security Council, or, failing this, those of the EU, they ask that the Macedonian − Kosovan border dispute be resolved definitively. The IMF continues to provide standby credits on the condition that structural reforms are entered into and that state enterprises are privatized; it is also reviewing the legal system, the labor market, the tax system and telecommunications. The country exceeded two records in 2006 : the amount of its trade deficit and of its gross foreign debt. Lastly, the official unemployment rate is the highest in the post-communist countries.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_074_0163