Titre | Le Kosovo, point de mire du pouvoir | |
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Auteur | Heimerl Daniela | |
Revue | Le Courrier des Pays de l'Est | |
Numéro | no 1062, juillet-août 2007 Europe centrale et orientale | |
Rubrique / Thématique | Serbie 2006-2007 |
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Page | 197-207 | |
Annexes | Bibliographie, Chronologie, Tableaux | |
Mots-clés (matière) | constitution élections législatives gouvernement indépendance nationale intégration économique parti politique pouvoir politique résultats électoraux situation économique vie politique | |
Mots-clés (géographie) | Kosovo Serbie | |
Mots-clés (organismes) | Union européenne - U.E. | |
Résumé |
En Serbie, la question du statut
final du Kosovo, territoire sous
administration des Nations unies
depuis 1999, a rythmé les évolutions de la période 2006-2007
tant sur le plan intérieur qu'extérieur. Le 8 novembre 2006, le
Parlement serbe a promulgué
une nouvelle Constitution, approuvée par référendum les 28 et
29 octobre, qui rend légalement
impossible − sauf amendement −
la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo par le gouvernement serbe, alors que l'Union
européenne et les Etats Unis
s'obstinent à vouloir convaincre
les autorités serbes de l'accepter.
Le Premier ministre, Vojislav
Kostunica, s'est donné le rôle de
«défenseur du Kosovo» et a
renforcé sa position, grâce
notamment à la nouvelle Constitution, malgré les résultats décevants du Parti démocratique de
Serbie (DSS), aux élections législatives du 21 janvier 2007.
D'ailleurs, en apportant leurs
voix, le 7 mai 2007, à l'ultranationaliste Tomislav Nikolic,
candidat à la présidence du
Parlement, le DSS et V. Kostunica
ont définitivement détruit le
mythe de leur appartenance au
camp des réformateurs. L'Union
européenne avait bien tenté d'aider
ces derniers dans la partie qui
allait se jouer pour la formation
du gouvernement, en annonçant,
en février, la réouveture des
négociations sur l'Accord de
stabilisation et d'association,
suspendues depuis 2006 pour
insuffisante coopération avec le
Tribunal pénal international pour
l'ex-Yougoslavie. Néanmoins, la
conduite du nouveau gouvernement, constitué en mai, fut à
nouveau confiée à V. Kostunica.
Lorsqu'il s'avéra, en septembre
2006, que les pourparlers entre
les autorités serbes et kosovares,
engagés en février sous l'égide
des Nations unies, étaient complètement bloqués, l'Envoyé
spécial de l'Onu, Martti Ahtisaari
fut chargé d'élaborer un plan
prévoyant une indépendance,
qui, début 2007, fut accepté par
Pristina, mais rejeté par Belgrade.
Par ailleurs, la Russie défend
bec et ongles les intérêts de la
Serbie, n'excluant pas d'utiliser
son droit de veto contre une
résolution du Conseil de sécurité
de l'Onu décrétant l'indépendance du Kosovo. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Serbia
Kosovo, in the Political
Line of Sight
In Serbia, the question of the
final status of Kosovo, under
United Nations administration
since 1999, has cadenced 2006-2007 domestic and international
developments. On November 8,
2006, the Serb Parliament
promulgated a new Constitution, approved by the October
28-29th referendum which makes
legally impossible − without an
amendment − the Serb government's recognition of Kosovo's
independence, while the European
Union and the United States obstinately endeavour to convince
the Serb authorities to accept it.
Prime Minister Vojislav Kostunica
has proclaimed himself the
“defender of Kosovo” and has
reinforced his position, particularly under the new Constitution,
despite the Democratic Party of
Serbia's (DSS) disappointing
results in the January 21,2007
legislative elections. Moreover,
by voting on May 7,2007 for
Tomislav Nikolic, the ultranationalist candidate for parliament speaker, the DSS and
V. Kostunica definitively destroyed any notion of its adherence to the reformist camp. In
February, the European Union
endeavoured to strengthen the
latter before a government is formed by announcing the reopening of the Stabilization and
Association Agreement negotiations suspended since 2006 for
insufficient cooperation with the
International Criminal Tribunal for
the Former Yugoslavia. Nevertheless, leadership of the new
government formed in May was
again entrusted to V. Kostunica.
When in September 2006 it
became obvious that talks between
the Serb and Kosovo governments, begun in February under
United Nations aegis, were completely blocked, the UN Special
Envoy Martti Ahtisaari was
charged with elaborating a plan
for independence, which was
accepted by Pristina in early
2007 but rejected by Belgrade.
In addition, Russia defends
Serbian interests to the teeth, and
does not exclude exercising its
right to veto any UN Security
Council resolution calling for
Kosovo's independence. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_074_0197 |