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Titre Albanie 2005-2006. Tenir le cap
Auteur Lhomel Édith
Mir@bel Revue Le Courrier des Pays de l'Est
Numéro no 1056, juillet-août 2006 Europe centrale et orientale 2005-2006
Page 164-179
Annexes Bibliographie, Chronologie, Tableaux
Mots-clés (géographie)Albanie Etats Unis France
Mots-clés (matière)corruption croissance économique gouvernement infrastructure de transport politique économique relations bilatérales résultats électoraux situation économique situation politique vie politique
Mots-clés (organismes)Union européenne - U.E.
Résumé La signature d'un Accord de stabilisation et d'association (ASA), le 12 juin 2006, avec une Union européenne en proie à une crise institutionnelle − qui marque un point d'orgue à sa stratégie d'élargissement à l'Est −, a été considérée par les dirigeants du Parti démocratique albanais (PDSH) comme une étape historique de la transition post-communiste du pays. Elle apparaît aussi comme une récompense pour le gouvernement du Premier ministre Sali Berisha (PDSH) qui, formé en septembre 2005 après deux mois de tractations, a centré son action sur la lutte contre la corruption. L'accord de réadmission, signé trois mois plus tôt, concernant le rapatriement des Albanais vivant illégalement dans les Etats membres, était manifestement un préalable à l'ASA. Cette offensive contre la corruption est aussi un moyen, pour l'ex-chef d'Etat (1993-1997) de régler ses comptes avec l'opposition. Même si son traditionnel rival, Fatos Nano, n'est plus le dirigeant du Parti socialiste albanais (PSSH), son successeur, Edi Rama, maire de Tirana depuis octobre 2000, a quelques difficultés à coopérer avec Sali Berisha qui géra lamentablement la crise des pyramides financières (1997). Les résultats économiques en 2005 sont toujours aussi ambigus : parallèlement à une croissance de 6 %, la crise énergétique entrave toute amélioration de la production industrielle et des conditions de vie et le déficit du commerce extérieur (2 milliards de dollars) atteint maintenant un quart du PIB. Alors que l'état délabré des infrastructures demeure un obstacle majeur au redressement économique, la coopération avec les pays voisins, encouragée par la signature par l'UE d'un traité favorisant un marché intégré de l'énergie avec les pays de l'Europe du Sud-Est, a marqué de timides progrès. Cependant et plus que jamais, le principal partenaire stratégique demeure les Etats-Unis.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Albania To Hold its Course The signature of a Stabilization and Association Agreement (SAA) in the June 12,2006 with an EU experiencing an institutional crisis − which puts a climax of its enlargement strategy to the East −, was considered by authorities led by Albania Democratic Party (PDSH) like an historic stage of their post-communist transition. This event seems also a reward for the government of Prime minister Sali Berisha (PDSH) which, constituted in September 2005 after two months of bargaining, has focused his policy on war on corruption. The readmission agreement concluded, three months earlier, about the Albanian illegal immigrants living in member states was obviously a prerequisite to the SAA. Tackling corruption and organised crime are also a mean for the former head of State (1993-1997) to settle accounts with the opposition. Even if his traditional rival, Fatos Nano, had leaved the direction of the Albania Socialist Party (PSSH), the new leader, Edi Rama, Tirana's mayor since 2000, encounters some difficulties with Sali Berisha who managed pitifully the crisis of financial pyramids (1997). The economic results of 2005 are always as ambiguous (as before) : beside an economic growth of 6 %, the energy crisis hinders any improvement to industrial production like living conditions and trading deficit (two billions dollars) reached now a quarter of GDP. While the poor state of infrastructures remains a major constraint to the economic rebuilding cooperation with the neighbouring states, stimulated by the signature with EU of a treaty fostering an integrated market for natural gas and electricity in the Balkans, has scored small progresses. However, and more than ever, United States remains the main strategic partner.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_064_0164