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Titre Turkménistan 2005. Gesticulations et grandes manœuvres
Auteur Kamenka Patrick
Mir@bel Revue Le Courrier des Pays de l'Est
Numéro no 1053, janvier-février 2006 La Russie et les autres pays de la CEI en 2005
Page 194-205
Annexes Bibliographie, Chronologie, Tableaux
Mots-clés (matière)censure commerce extérieur droits de l'homme Etat exportation pouvoir politique président relations extérieures religion situation économique
Mots-clés (géographie)Etats Unis France Russie Turkménistan
Résumé Le Turkménistan vit depuis l'indépendance sous la férule d'un dictateur dont les initiatives prêteraient à rire si son pouvoir ne se traduisait pour la population par des conditions de vie difficiles, et ce en dépit de la manne gazière. Saparmourat Niazov, Président à vie, qui a pris le nom de Turkmenbachi, c'est-à-dire le père des Turkmènes, a confisqué toutes les libertés et, après avoir muselé toute tentative d'opposition, s'en est pris en 2005 à toute une série de dignitaires de son propre clan qui pouvaient apparaître comme des rivaux potentiels. On ne compte plus ses projets mégalomaniaques au coût exorbitant, alors que la population souffre de pénuries et que toutes les associations de défense des droits de l'homme dénoncent avec vigueur le sort réservé à celle-ci. Apparemment préoccupé par les révolutions «colorées» qu'ont connues plusieurs pays issus de l'URSS, dont le Kirghizstan voisin, le leader turkmène a pris ses distances avec la CEI. Dans le domaine économique, l'Etat continue à contrôler les activités des deux secteurs dominants, générateurs de recettes à l'exportation, les hydrocarbures, principalement le gaz, et le coton. Pour cette dernière production, le pays a toutefois connu pendant deux années de suite des résultats médiocres, résultant du mauvais état des sols et de la vétusté des systèmes d'irrigation.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Turkmenistan Sabre-rattling and diplomatic manœuvring Since independence, Turkmenistan has borne the yoke of a dictator whose initiatives would be comical did they not result in difficult living conditions for the population, and this despite the manna of gas. Life president Saparmurat Niyazov who has taken the name of Turkmenbashi, i.e., the father of Turkmens, has confiscated all of his country's freedoms and, after having muzzled any attempt at opposition, in 2005 attacked leaders who are potential rivals within his own clan. While the people suffer from shortages, his megalomaniacal enormously expensive projects are legion and human rights organizations have vehemently denounced the condition of the population. Apparently concerned by the «coloured» revolutions taking place in several ex-Soviet countries, including nearby Kyrgyzstan, the Turkmen leader distanced himself from the CIS. Economically, the government continues to control the activities of the two predominant sectors capable of bringing in export revenues, gas and cotton. Over the last two years, the latter has registered poor results due to adverse soil conditions and outdated irrigation systems.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_061_0194