Titre | Y a-t-il un pilote dans l'avion ? | |
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Auteur | Chalvin Antoine | |
Revue | Le Courrier des Pays de l'Est | |
Numéro | no 1050, juillet-août 2005 Europe centrale et orientale 2004-2005 | |
Rubrique / Thématique | Estonie 2004-2005 |
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Page | 68-82 | |
Annexes | Bibliographie, Chronologie, Tableaux | |
Mots-clés (matière) | adhésion alliance politique chômage commerce extérieur croissance économique gouvernement libéralisme parti politique politique économique politique sociale relations bilatérales résultats électoraux situation économique situation politique vie politique | |
Mots-clés (géographie) | Estonie France Russie | |
Mots-clés (organismes) | Union européenne - U.E. | |
Résumé |
L'Estonie connaît une instabilité
politique chronique due au grand
nombre de partis politiques et à
leurs difficultés à former des
coalitions stables, avec pour
résultat, au second semestre de
2004 et dans les premiers mois
de 2005, une succession de crises
gouvernementales. Toutes les
coalitions au pouvoir ayant
pratiqué une politique libérale,
les dépenses sociales ont été
sacrifiées et sont parmi les plus
faibles d'Europe (16 % du PIB),
en particulier pour le système de
santé, alors que l'épidémie de
Sida est des plus préoccupantes.
En politique étrangère, les relations avec la Russie demeurent
tendues, en dépit de la signature
du traité de délimitation des
frontières terrestres. En effet,
Moscou refuse toujours de
reconnaître le fait de l'occupation soviétique, ce qui a entraîné
l'absence du Président estonien
aux cérémonies du 60e anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie. L'économie estonienne connaît toujours une forte
croissance (6,2 %), tirée par la
demande intérieure. La progression des investissements nationaux a également été élevée
(+ 6,9 %) et l'adhésion à l'UE a
stimulé les échanges extérieurs
(+ 16,3 %). Le chômage est en
baisse et les revenus des ménages
ont augmenté en moyenne de
8,6 % en 2004. Cependant,
l'Estonie a connu un brusque
rebond de l'inflation (+ 3 %)
consécutif aux changements
dans la politique fiscale et commerciale. Par ailleurs, l'obligation de liquider, sous peine
d'amende, les stocks excédentaires de sucre, dus aux achats de
précaution à la veille de l'adhésion, a donné un goût un peu
amer à celle-ci. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Estonia
Who's at the Wheel ?
With its large number of political parties and their difficulties
in forming stable coalitions,
Estonia has experienced chronic
political instability, which resulted in a succession of government crises from the second half
of 2004 to the first months of
2005. All of the coalitions in
power practised liberal policies,
sacrificing social expenditures,
among the lowest in Europe
(16 % of the GDP), particularly
within healthcare despite a
serious AIDS epidemic. As
concerns foreign policy, relations with Russia remain tense,
despite the signature of the
Border Agreement. Moscow still
refuses to recognize the Soviet
occupation, which resulted in
the absence of the Estonian
president at the 60th anniversary
of the victory over Nazi
Germany. The Estonian economy is still enjoying strong
growth (6.2 %) bolstered by
domestic demand. There has been
a substantial increase in domestic investments (+ 6.9 % while
EU membership has stimulated foreign trade (+16.3%).
Unemployment is down and
household income increased on
an average of 8.6 % in 2004.
Estonia did, however, experience a sharp rise in inflation
(+ 3 %) subsequent to changes in
fiscal and trading policies.
Moreover, the obligation to
reduce the sugar surplus, arising
from precautionary purchases on
the eve of membership, with the
imposition of fines, has left a
bitter aftertaste. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_054_0068 |