Titre | Navigation au plus près | |
---|---|---|
Auteur | Petrovic Liliane | |
Revue | Le Courrier des Pays de l'Est | |
Numéro | no 1050, juillet-août 2005 Europe centrale et orientale 2004-2005 | |
Rubrique / Thématique | Hongrie 2004-2005 |
|
Page | 83-100 | |
Annexes | Bibliographie, Chronologie, Tableaux | |
Mots-clés (matière) | adhésion croissance économique élections présidentielles gouvernement marché du travail parti socialiste politique monétaire prix référendum relations bilatérales salaire situation économique situation politique vie politique | |
Mots-clés (géographie) | France Hongrie | |
Mots-clés (organismes) | Union européenne - U.E. | |
Résumé |
La coalition de gauche, au pouvoir
depuis 2002, a été ébranlée en
2004 par des règlements de
comptes, dont la principale
victime fut le Premier ministre,
Peter Medgyessy, contraint de
démissionner à la fin de l'été.
Son remplacement par Ferenc
Gyurcsany, ne se fit pas non plus
sans confrontations entre la
vieille garde et la relève du Parti
socialiste. Toutefois, l'action
gouvernementale n'a pas connu
d'infléchissement notable. Un
référendum sur l'attribution de
la nationalité hongroise à ceux
qui, originaires de Hongrie, sont
installés, parfois depuis plusieurs
générations, dans des pays voisins,
et sur l'arrêt de la privatisation
des hôpitaux a eu lieu début
décembre, mais fut invalidé,
faute de participation. Le
Programme dit des cent pas a
fixé certains objectifs sociaux à
atteindre. Dans le domaine de la
politique extérieure, la Hongrie
a continué de s'employer à
défendre auprès de l'UE les intérêts de pays voisins, comme
l'Ukraine. Sur ces différents
points, la FIDESz, principal
parti de l'opposition de droite,
s'est bien gardée de se livrer aux
excès dont elle est coutumière,
afin de préserver toutes ses
chances pour les élections législatives d'avril 2006, stratégie qui
s'avère d'ailleurs payante : ce
parti se situe nettement en tête
dans les sondages et est parvenu
à faire élire par le Parlement son
candidat à la magistrature
suprême, Laszlo Solyom. Sur le
plan économique, les résultats
sont globalement satisfaisants.
La croissance, après avoir connu
un creux en 2001-2003, est
repartie, grâce au dynamisme de
l'investissement et des exportations, le taux de chômage s'est
stabilisé et, bien qu'élevé dans
l'absolu, il est inférieur à celui
enregistré dans la plupart des
pays de la zone euro, enfin l'inflation, après le pic lié à l'intégration à l'UE, a commencé à
décélérer. La conduite de la politique monétaire continue cependant d'être au cœur de l'opposition entre le gouvernement et
la Banque centrale, partagés sur
la priorité à donner au soutien du
forint ou à l'amélioration de la
compétitivité des produits hongrois. Or, de la capacité du pays
à ramener dans les normes l'évolution des prix et le solde entre
recettes et dépenses publiques
dépendent son entrée dans la
zone euro, prévue désormais
pour 2010, et, secondairement,
l'allègement de la dette souveraine, imputable en grande partie
au financement du déficit budgétaire. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
Hungary
Navigating through
Uneasy Waters
The left-wing coalition in power
since 2002 was shaken by
infighting in 2004, and its main
victim, Prime Minister, Peter
Medgyessy, was obliged to
resign at the end of the summer.
Nor did his replacement, Ferenc
Gyurcsany, escape the confrontation between the old guard and
the new voices in the Socialist
Party. Government policy has
not, however, undergone any
substantial change. A referendum on granting Hungarian
nationality to those of Hungarian
origin but who have, often for
several generations, lived in
neighboring countries, as well as
on ending hospital privatization
took place at the beginning of
December but was invalidated
by lack of participation. The
so-called one hundred steps programme set some social objectives. In terms of foreign policy,
Hungary continued to defend the
interests of neighboring countries, such as the Ukraine, to the
EU. On these points, FIDESz,
the main right-wing opposition
party, has refrained from its
usual excesses hoping to secure
its chances for the April 2006
legislative elections, a strategy
which seems to be working : the
party is clearly leading in the
polls and has succeeded in
having parliament elect its candidate, Laszlo Solyom, as head
of State. On the economic level,
results are generally satisfactory.
After a decline in 2001-2003,
growth has resumed due to the
dynamism of investments and
exports, the unemployment rate
has remained steady although,
while high in an absolute sense,
it is lower than that of most
Euro-zone countries, and inflation has begun to slow down
after the EU integration-related
peak. The monetary policy continues, although it is the main
bone of contention between the
government and the Central
Bank, whether to prioritize support for the forint or to improve
the competitiveness of Hungarian
products. The country's capacity
to align itself with price development standards and to balance
public income and expenditures
indeed depends on its entry into
the Euro-zone, now planned for
2010, and on lessening the sovereign debt, attributed to a large
extent to financing the budget
deficit. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_054_0083 |