Titre | « Que personne ne décide pour nous » | |
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Auteur | Bayou Céline | |
Revue | Le Courrier des Pays de l'Est | |
Numéro | no 1050, juillet-août 2005 Europe centrale et orientale 2004-2005 | |
Rubrique / Thématique | Lettonie 2004-2005 |
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Page | 101-115 | |
Annexes | Bibliographie, Chronologie, Tableaux | |
Mots-clés (matière) | adhésion commerce extérieur différend frontalier gouvernement histoire inégalités investissement étranger mémoire politique économique politique étrangère relations bilatérales résultats électoraux situation économique vie politique | |
Mots-clés (géographie) | France Lettonie Russie U.R.S.S. | |
Mots-clés (organismes) | Union européenne - U.E. | |
Résumé |
Au lendemain de son adhésion à
l'Union européenne (1er mai 2004),
la Lettonie a infligé un vote
sanction au gouvernement lors
des élections européennes du
12 juin 2004. Son Parlement a
approuvé massivement le traité
constitutionnel européen, mais
lors de la désignation du commissaire européen letton, la candidate proposée par le nouveau
Premier ministre, A. Kalvitis
(Parti du peuple) intronisé le
2 décembre 2004 après la mise
en minorité de la précédente
coalition, le 28 octobre, a fait
l'unanimité contre elle, et c'est
finalement un diplomate de
carrière qui a été nommé. La
nouvelle coalition gouvernementale (toujours de centre droit)
semble par ailleurs plutôt fragile,
les élections municipales (12 mars
2005) ayant toutefois confirmé
l'influence des partis au pouvoir.
En politique étrangère, le
contentieux avec la Russie a fait
«la une» en cette année de célébration du 60e anniversaire de la
victoire sur le nazisme. En effet,
pour les Etats baltes, la date du
9 mai 1945 est également synonyme d'occupation soviétique et
de répressions. Si la présidente
lettone, V. Vike-Freiberga, à la
différence de ses homologues
estonien et lituanien, s'est rendue
à Moscou pour les cérémonies,
c'était afin d'envoyer à la Russie,
un signal de réconciliation,
demeuré d'ailleurs sans effet, de
même que l'appel au président
Poutine à faire des excuses,
lancé par G. W. Bush lors de sa
visite à Riga le 7 mai. Par ailleurs, le traité frontalier entre la
Lettonie et la Russie n'a toujours
pas été signé et la question des
russophones, non reconnus comme
minorité nationale, demeure à
l'ordre du jour. Sur le plan économique, l'année 2004 a été
marquée par une croissance
exceptionnelle de 7,5 % du PIB,
l'inflation demeurant la principale préoccupation, sans compter, dans un autre registre, le
creusement des inégalités. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Latvia
«Let No One Decide
for Us»
Following on its European
Union membership (May 1,2004),
Latvia sanctioned the government in the June 12,2004
European elections. Its parliament massively approved the
European constitution, but unanimously rejected the designation to the post of European
Commissioner of the candidate
put forward by the new prime
minister A. Kalvitis (People's Party)
who came to office on December
2, after the defeat of the preceding coalition on October 28 and
a career diplomat was finally
named to the post. The new
government coalition (still center
right) also seems to be rather
fragile although the municipal
elections (March 12,2005)
confirmed the influence of the
parties in power. With regard to
foreign policy, the «contention»
with Russia made headlines
during this year of celebration of
the 60th anniversary of the victory over Nazism. Indeed, for
the Baltic nations, May 9th 1945
is also synonymous with the
Soviet occupation and repression. While Latvian president
V. Vike-Freiberga, unlike her
Estonian and Lithuanian counterparts, did attend the ceremonies in Moscow, it was to send to
Russia a signal of reconciliation,
which has, however, like the call
on the part of G. W. Bush during
his May 7 visit to Riga for
President Putin to make apologies, had little effect. Moreover
the Border Agreement between
Latvia and Russia has still not
been signed and the question of
the Russian-speaking population, unrecognized as a national
minority, remains on the agenda.
Economically, 2004 was marked
by an exceptional 7.5 % growth
in the GDP, while inflation
remains the main preoccupation
and on another level, the deepening of inequalities. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_054_0101 |