Titre | La fin d'un cycle | |
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Auteur | Blaha Jaroslav | |
Revue | Le Courrier des Pays de l'Est | |
Numéro | no 1050, juillet-août 2005 Europe centrale et orientale 2004-2005 | |
Rubrique / Thématique | République tchèque 2004-2005 |
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Page | 174-195 | |
Annexes | Bibliographie, Chronologie, Tableaux | |
Mots-clés (matière) | adhésion corruption démographie gouvernement histoire immigration inégalités logement opinion publique parti communiste politique économique politique étrangère pouvoir politique relations bilatérales résultats électoraux situation économique situation politique vie politique | |
Mots-clés (géographie) | France République tchèque Russie | |
Mots-clés (organismes) | Union européenne - U.E. | |
Résumé |
2004 et 2005 pourraient être
qualifiées chacune d'«annus
horribilis» ou d'avoir connu le
«niveau zéro» en politique intérieure. Trois gouvernements d'une
même coalition (sociaux démocrates, chrétiens-démocrates et
libéraux) ont dû être remaniés, en
grande partie du fait de dissensions au sein même de la social démocratie, à la suite d'échecs
électoraux, mais aussi dans la
coalition, les chrétiens-démocrates
étant tentés de répondre à l'appel
de l'opposition conservatrice
(ODS), grand vainqueur des élections régionales de 2004, et ne
pardonnant rien au pouvoir en
place. De son côté, le chef de
l'Etat, V. Klaus, toujours président
d'honneur de ce parti, n'a rien
fait pour calmer le jeu, gardant
l'espoir de la mise en place d'un
régime présidentiel (ou semi).
Cette difficile cohabitation a été
avérée lors des débats sur le
traité constitutionnel européen,
avec des membres du gouvernement favorables au «oui» et un
Président affichant ouvertement
son euroscepticisme et partisan
du «non». En cette 15e année de
régime démocratique dans les
Pays tchèques, les interrogations
n'ont pas manqué sur l'état de la
société, notamment la corruption
et l'immigration, les relations
entre l'Etat et les Eglises, sur le
passé proche et lointain. Les crises
politiques successives, qui ont
gelé les grands dossiers sur les
réformes des retraites et de la
santé, n'ont cependant pas
ralenti la marche de l'économie,
dont les résultats sont plus que
satisfaisants, avec notamment
une nette amélioration du commerce extérieur, la fin des grandes
restructurations, une baisse du
chômage, une faible inflation et
une monnaie forte. Les seules
ombres au tableau sont les déficits publics chroniques et l'apparition palpable d'une pauvreté,
jusque-là «invisible». Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The Czech Republic
The End of a Cycle
2004 and 2005 could each be
considered an «annus horribilis»
or the «degree zero» of domestic
politics. Three governments of
the same coalition (social democrats, Christian democrats and
liberals) had to be reshuffled,
largely because of divisions
within the Social Democratic
Party, after its electoral losses,
but also within the coalition, as
the Christian democrats were
tempted to answer the call of the
conservative opposition (ODS),
the big winner of the 2004 regional elections, with little sympathy for the parties in power. As
for the head of state, V. Klaus,
still honorary president of this
party, did nothing to calm things
down, hoping for the establishment of a presidential (or semi-presidential) regime. This difficult cohabitation was evident
during the debates on the
European constitutional treaty
with government members favorable to the «yes» and the
President openly expressing his
Euro-scepticism and in favour of
the «no». In this 15th year of
Czech democracy, the state of
the nation is being questioned, in
particular with regard to corruption and immigration, relations
between the government and the
churches, as well as the near and
distant past. Successive political
crises which have frozen largescale pension and health reform
projects have, however, not slowed
down economic progress, as
results are more than satisfactory, with, in particular, a clear
improvement in foreign trade,
the end of the large restructurations, a drop in unemployment,
low inflation and strong currency. The only downsides are
the chronic public deficits and
the visible appearance of what
was previous «invisible», poverty. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_054_0174 |