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Titre Roumanie 2004-2005. Une dynamique épargnée par les jeux politiques
Auteur Lhomel Édith
Mir@bel Revue Le Courrier des Pays de l'Est
Numéro no 1050, juillet-août 2005 Europe centrale et orientale 2004-2005
Rubrique / Thématique
Page 196-214
Annexes Bibliographie, Chronologie, Tableaux
Mots-clés (matière)adhésion consommation croissance économique élections présidentielles gouvernement investissement politique économique politique étrangère pouvoir politique relations bilatérales résultats électoraux situation économique vie politique
Mots-clés (géographie)France Roumanie
Mots-clés (organismes)Union européenne - U.E.
Résumé Alors que le taux de croissance remarquable enregistré à l'issue de 2004 (5,8 %) confirme le véritable décollage économique que la Roumanie connaît depuis le début de la décennie, la donne politique issue des élections de novembre 2004 a ouvert une nouvelle séquence d'instabilité. La défaite, pour beaucoup inattendue, du leader du Parti social démocrate (PSD), Adrian Nastase, au second tour de l'élection présidentielle du 12 décembre 2004, alors que sa formation était arrivée en tête des législatives organisées quinze jours plus tôt, a conduit à la formation d'un gouvernement de coalition de centre droit, conduit par Calin Popescu Tariceanu. La forte personnalité du Premier ministre a eu tôt fait de se heurter à celle, non moins énergique, du nouveau chef de l'Etat, Traian Basescu, dont les commentaires peu amènes sur l'issue des négociations d'adhésion à l'UE et le pro-atlantisme zélé ont surpris. L'accélération de la réforme de la justice exigée par Bruxelles en occasionnant, début juillet 2005, une mini-crise gouvernementale, contribue à alimenter un climat d'incertitudes déjà entretenu par l'éventuel report d'une année de l'entrée de la Roumanie dans l'UE, normalement prévue pour janvier 2007 après la signature, le 25 avril 2005, du Traité d'adhésion. Emportée par une soif de consommation que, pourtant, seule une minorité peut réellement satisfaire, sans illusion aucune à l'égard d'une classe politique connue pour sa versatilité, la population semble s'accommoder de ces incertitudes dans un pays dont le potentiel attire un nombre croissant d'investisseurs étrangers.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Romania A Dynamic Hardly Opposed by Political Strategies While the remarkable growth rate reported a the end of 2004 (5.8 %) confirms the reality of the economic takeoff that Romania has undergone over the last decade, the political reality sub-sequent to the November 2004 elections has opened up an entirely new period of instability. Despite the fact that two weeks earlier this party had carried the legislative elections, the generally unexpected defeat of the Social Democratic Party (PSD) leader, Adrian Nastase, in the second round of the December 13,2004 presidential elections, led the to the formation of a centerright coalition government led by Calin Popescu Tariceanu. The prime minister's strong personality soon brought him into conflict with that of the new head of State, Traian Basescu, whose rather bitter comments on the outcome EU membership negotiations and zealous pro-Atlantic stance surprised many. Accelerating the judicial system reforms demanded by Brussels, caused a government mini-crisis at the beginning of July 2005, contributing to the climate of uncertainty already existing because of a possible one-year postponement of Romania's EU entry, planned for January 2007 after the April 25,2005 signature of the Membership agreement. Enthusiastically hoping for greater consumption that, however, only a minority can really enjoy, with no illusions about a political class known for its fickleness, the population seems to be capable of coping with these uncertainties in a country whose potential is attracting a growing number of foreign investors.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_054_0196