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Titre Une relation fluctuante
Auteur Stark Hans
Mir@bel Revue Le Courrier des Pays de l'Est
Numéro no 1049, mai-juin 2005 Allemagne-Est
Rubrique / Thématique
Allemagne - PECO
Page 4-14
Mots-clés (matière)adhésion politique étrangère relations économiques relations extérieures relations politiques
Mots-clés (géographie)Allemagne Pays d'Europe centrale et orientale - PECO
Mots-clés (organismes)Organisation du traité de l'Atlantique Nord - OTAN Union européenne - U.E.
Résumé Après la chute du mur de Berlin, l'Allemagne réunifiée a été perçue par ses partenaires européens, et notamment par la France, comme étant susceptible de faire de l'Europe centrale et orientale sa zone d'influence. Certes, elle a accordé aux pays de la région une aide économique et financière substantielle, afin d'atténuer les pressions migratoires sur ses frontières orientales, encouragé ses entreprises, qui se sont implantées sous les régimes communistes, à consolider leurs positions, en particulier en matière de sous-traitance, multiplié les traités de bon voisinage pour sceller la réconciliation avec des populations meurtries par les persécutions nazies et tenter de trouver remède à certaines des séquelles de la Seconde Guerre mondiale, enfin, soutenu très activement le souhait de tous ces Etats d'adhérer à l'UE et à l'Otan. Mais elle a bien vite compris qu'afin d'éviter de voir ses relations avec cette région mises au compte de sa volonté de domination, elle devait placer celles-ci dans le cadre de structures universellement reconnues (en l'occurrence l'UE et l'Otan), d'autant qu'il lui importait bien davantage d'œuvrer à un approfondissement des institutions communautaires et du partenariat avec la France qu'à l'élargissement à l'Est de l'UE. L'Allemagne ne souhaite donc pas voir renaître la Mitteleuropa, mais les PECO non plus. Ainsi, leurs dirigeants affichent désormais, sur la plupart des grandes questions internationales, des points de vue souvent très éloignés de ceux défendus par Berlin, qu'il s'agisse de l'avenir des institutions européennes ou des rapports avec les Etats-Unis.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Germany - Central and Eastern Europe A Fluctuating Relationship After the fall of the Berlin wall, its European partners, in particular France, considered that a unified Germany might try to bring Central and Eastern Europe into its sphere of influence. She has, of course, granted substantial and economic aid to these countries in order to alleviate migration pressures on her eastern borders, encouraged companies which had set up there during the communist regime to consolidate their positions, particularly with regard to sub-contracting, increased good neighbor agreements aimed at closure with victims of Nazi persecution, endeavoring to find a solution to some issues remaining from the Second World War, and, lastly, provided active support to all these countries which hoped to gain EU and NATO membership. However, she deemed it necessary to work within universally recognized organizations (in this case, the EU and NATO), to ensure that her relations with this region would not be attributed to a desire for domination, all the more so as she preferred by far to work towards strengthening Community institutions and her partnership with France, rather than towards EU enlargement in the East. Germany does not wish to see a rebirth of Mitteleuropa nor do the countries of Central and Eastern Europe. Thus, their leadership has put forward points of view on international issues which often diverge significantly from those of Berlin, whether these be on the future of European institutions or on relations with the United States.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_053_0004