Titre | Un partenariat privilégié | |
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Auteur | Rahr Alexander | |
Revue | Le Courrier des Pays de l'Est | |
Numéro | no 1049, mai-juin 2005 Allemagne-Est | |
Rubrique / Thématique | Allemagne - Russie |
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Page | 15-29 | |
Annexes | Graphiques, Tableaux | |
Mots-clés (matière) | adhésion investissement étranger modernisation relations commerciales relations diplomatiques relations politiques | |
Mots-clés (géographie) | Allemagne Russie | |
Mots-clés (anthropo) | Poutine (Vladimir) | |
Mots-clés (organismes) | Union européenne - U.E. | |
Résumé |
Depuis l'époque de l'Ostpolitik
de Willy Brandt, l'Allemagne, et
tous ses chanceliers, n'ont pas
dévié d'une ligne consistant à
rapprocher l'URSS, puis la
Russie, de l'Ouest, en opérant de
manière bilatérale ou en pesant
fortement en ce sens au sein de
l'Union européenne ou des instances internationales. Le but est
que Moscou soit le plus possible
partie prenante : Club de Londres,
de Paris, G7, accord de partenariat Russie-UE, Conseil Otan-Russie, participation russe à des
opérations de maintien de la paix
dans les Balkans, création d'un
espace économique commun,
dont le centre de gravité est le
partenariat énergétique, etc. Mais
cette politique pourrait rencontrer
à l'avenir des réticences, certains
Etats membres de l'UE dénonçant la politique intérieure de
Vladimir Poutine, sa volonté
d'hégémonisme et le manque de
valeurs communes. L'axe Paris-Berlin-Moscou pourrait ainsi
s'en trouver affaibli.
Le volet économique de ces relations est impressionnant. L'Allemagne est le premier partenaire
commercial de la Russie : elle lui
achète essentiellement du gaz,
du pétrole et des produits sidérurgiques et lui vend des
machines et équipements et des
voitures. Elle arrive en tête pour
les investissements de portefeuille (15,6 % du stock), mais
les investissements directs sont
faibles. Fortement soutenues par
l'Etat et par un réseau d'aide sur
place actif et organisé, les entreprises allemandes sont très présentes en Russie (2 700 au total),
dans la distribution notamment,
les matières premières, l'agroalimentaire ou le conseil en ingénierie. Elles y ont aussi des
activités culturelles, humanitaires et de formation. Diverses
fondations ou associations participent aussi, parallèlement, à
l'approfondissement du dialogue
entre les deux pays. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Germany - Russia
A Privileged Partnership
Ever since Willy Brandt's
Ostpolitik, neither Germany nor
its chancellors have deviated
from a policy of bringing the
USSR, then Russia, closer to the
West, either by working bilaterally or by placing strong pressure on the European Union and
international organizations. Its
aim is maximum Russian participation : the London Club, the
Paris Club, the G7, the Russia-EU partnership agreement,
NATO- Russia Council, Russian
participation in Balkan peacekeeping, creation of a common
economic area with emphasis on
an energetic partnership, etc. This
policy could run up against some
reticence as some EU member
states are denouncing the
domestic policies of Vladimir
Putin, a lack of common values,
and even his desire for hegemony. The Paris-Berlin-Moscow
axis could weaken. The economic aspect of these relations is
impressive. Germany is Russia's
leading trading partner, purchasing mainly gas, oil and steel
products and selling machinery,
equipment and automobiles. She
leads in portfolio investments
(15.6 % of the total), with little
direct investment. Strongly supported by the State and by an
active and organized local support network, German companies are strongly present in
Russia (a total of 2,700), within
distribution in particular, as well
as within raw materials, agrifoods and engineering consultancies. They also carry out
cultural, humanitarian and educational activities. There are
many different foundations and
associations as well, which
contribute to strengthen the dialogue between the two countries. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_053_0015 |