Titre | Pourquoi le gouvernement canadien a-t-il refusé de participer à la guerre en Irak ? | |
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Auteur | Lachapelle Guy | |
Revue | Revue Française de Science Politique | |
Numéro | Vol. 53, no 6, 2003 Préférences collectives et réactivité politique | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 911-927 | |
Annexes | Tableaux | |
Mots-clés (géographie) | Canada Etats Unis Irak Québec | |
Mots-clés (matière) | citoyen guerre opinion publique politique étrangère pouvoir politique | |
Résumé |
Cet article a pour objectif d'identifier les facteurs lourds ayant contribué à la décision du gouvernement canadien de ne pas joindre les forces de la coalition menée par les États-Unis favorables à une intervention militaire en Irak. Cette décision constituait la réponse canadienne à diverses pressions intérieures et notamment aux positions adoptées par le gouvernement du Québec et l'Assemblée nationale du Québec. Le Québec tout entier a nettement pris le leadership canadien au cours de cette crise internationale tandis que le gouvernement canadien devait tenir compte d'une opinion publique plus partagée dans le reste du Canada. Cette analyse confirme également l'interprétation « réaliste » voulant que l'entourage du Premier ministre joue un rôle déterminant dans l'analyse des tendances des opinions publiques et dans la stratégie gouvernementale. Il y a finalement eu convergence entre l'opinion publique et la décision canadienne. Cette analyse appuie également la thèse de la théorie du dépistage qui attribue un rôle primordial aux facteurs structuraux et environnementaux dans la décision des élites politiques et des citoyens. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The objective of this paper is to identify the key factors that contributed to the decision of the Canadian government not to participate in the join forces led by the United States favourable to a military intervention in Iraq. This decision was the Canadian response to various interior pressures and in particular exercised by the Quebec government and the Assemblée nationale du Québec. The consensus among all groups in Quebec society and the government put the province in the front seat during this international crisis. On the other side, the Canadian government had to cope with a divisive public opinion in the rest of Canada. This analysis supports the « realist » explanation which suggests that the inner circle around the Prime minister play a crucial role in the analysis of public opinion as well in the strategy elaborated by the government. We can observe some convergence between public opinion and the Canadian government. This analysis also supports the arguments put for by the « screening theory » that structural and environmental factors play a key role in decisions by political elites and citizens. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFSP_536_0911 |