Titre | Ce que fait le maintien de l'ordre aux gendarmes et aux policiers. La force publique sous l'effet d'une interaction professionnelle contrainte (1870-1914) | |
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Auteur | López Laurent | |
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Revue |
20 & 21. Revue d'histoire Titre à cette date : Vingtième siècle, revue d'histoire |
Numéro | no 102, avril-juin 2009 Varia | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 93-104 | |
Résumé |
La réunification de la gendarmerie et de la police françaises sous une tutelle ministérielle unique à partir du 1er janvier 2009 est annoncée comme la condition nécessaire et suffisante d'une meilleure collaboration entre ces deux composantes de la force publique nationale. Pari, vœu ou injonction ? Les présupposés du postulat ne s'appuient pas, en tout cas, sur l'étude historique des relations entre les acteurs de ces forces de l'ordre. En effet, durant la Troisième République, le maintien de l'ordre est le produit d'une collaboration étroite entre gendarmes et policiers, en dépit de la dualité de leurs institutions de rattachement et, surtout, d'un cadre formel finalement peu étoffé. L'échange mutuel de savoirs professionnels et de revendications corporatives sont quelques-uns des effets discrets, quoique structurels, de ces rapports conjoncturels entre militaires et civils. Sous certains aspects, le maintien de l'ordre assuré de concert favorise une relative policiarisation de la gendarmerie nationale et, réciproquement, une militarisation de la police. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The reunification of the French gendarmerie and police under one ministry as of January 2009 was announced as the necessary and sufficient condition for a better working relationship between these two elements of the national public force. Wager, wish or order? The presuppositions of the postulate are not, in any case, based on the historic study of relations between the players and these forces of order. During the Third Republic, keeping order was accomplished through close collaboration among gendarmes and policemen, in spite of the duality of the institutions they were accountable to, and above all, of a formal, not very elaborate framework. The mutual exchange of professional knowledge and corporative claims are some of the discreet, although structural, effects of these conjunctural relations between military and civil personnel. In some aspects, keeping order in concert leads to a police effect in the gendarmerie and reciprocally a militarization of the police. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=VING_102_0093 |