Titre | Concessions sécuritaires et vidéoprotection | |
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Auteur | Alain Bauer et Christophe Soullez | |
Revue | Hermès (Cognition, Communication, Politique) | |
Numéro | no 53, 2009 Traçabilité et réseaux | |
Rubrique / Thématique | Traçabilité et réseaux II. L'espace public : de la surveillance aux réseaux sociaux |
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Page | 91 | |
Résumé |
Depuis plus de vingt ans, le développement de la vidéoprotection fait l'objet de nombreux débats, parfois passionnés, tant en ce qui concerne son utilité en vue de lutter contre la délinquance que pour ses éventuelles conséquences en matière d'atteintes aux libertés individuelles. En France, l'installation de systèmes de vidéoprotection sur la voie publique est encadrée par les dispositions de la loi du 21 janvier 1995. La vidéoprotection n'est qu'un outil parmi d'autres au service de la prévention et de la lutte contre la criminalité. Elle peut être efficace lorsque sa mise en œuvre répond à des objectifs clairement définis. En revanche, certains problèmes demeurent lorsqu'elle est mal utilisée. L'usage des nouvelles technologies par l'État ne doit pas être systématiquement abordé sous l'angle symbolique ou du militantisme. La problématique n'est pas dans leur essor, car il est incontestable que les progrès technologiques contribuent à une meilleure sécurité des citoyens, tant à charge pour les criminels, qu'à décharge pour les personnes injustement poursuivies, mais dans les moyens et les procédures de contrôle de ces outils. Là est l'enjeu. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Video-monitoring Concessions and Video-protection The development of video-monitoring has been a subject of considerable and often heated debate for over twenty years, both as regards its effectiveness against crime and its potential for infringing civil liberties. In France, the installation of video-monitoring systems in public places is regulated by the Act of January 21st, 1995. Video-monitoring is one of a range of tools used in preventing and fighting crime. When implemented with clearly defined objectives, it can be effective. However, the misuse of video-monitoring raises a number of problems. The use of new technologies by the State should not be systematically viewed in symbolic terms or from the angle of political activism. The problem at issue is not the boom in video-monitoring in itself, as it cannot be denied that technological progress is contributing to better security for citizens, both against criminals and in the defence of persons unjustly charged, but rather the means and procedures for controlling its use. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=HERM_053_0091 |