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Titre Positivisme, corporatisme et pouvoir dans la Société des professeurs d'histoire
Auteur Suzanne Citron
Mir@bel Revue Revue Française de Science Politique
Numéro 27e année, n°4-5, 1977
Page 691-716
Résumé POSITIVISME, CORPORATISME ET POUVOIR DANS LA SOCIÉTÉ DES PROFESSEURS D'HISTOIRE, 1910-1947, par SUZANNE CITRON L'histoire de la Société des professeurs d'histoire (née dans un étroit milieu de professeurs agrégés des années 1900) réfléchit au départ l'interaction d'une institution, l'appareil scolaire napoléonien, prolongé et élargi par l'appareil d'Etat de l'école républicaine ; d'une idéologie qui fait de la République la source des valeurs et du bien ; d'une épistémologie, qui correspond à la structure mentale sous-jacente au positivisme dominant l'Université des années 1880-1900. La science en général et l'histoire en particulier sont sacralisées comme catégorie de l'absolu ou de la vérité, et le savant, investi du sacré, a le droit d'occuper le sommet de la hiérarchie dans l'institution bureaucratisée. De 1910 à 1947, un nombre très restreint de dirigeants se sont succédés à la tête de la Société. Ainsi le discours originel s'est-il transmis sans changement et est-il devenu le code d'identité du groupe. II en est résulté un blocage de nature épistémologique dans le milieu officiel des professeurs d'histoire mentalement modelé par le discours originel. [Revue française de science politique XXVII (4-5), août-octobre 1977, pp. 691-716.]
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais POSITIVISM, CORPORATISM AND POWER IN THE SOCIETY OF HISTORY PROFESSORS, 1910-1947, by SUZANNE CITRON The history of the Society of History Professors (which came into being in a confined milieu of professors with the « agrégation » in the 1900s) reflects at the outset the interaction between an institution, the Napoleonic school system, prolonged and expanded by the State system of republican schools ; an ideology which made the Republic the source of values and good ; and an epistemology which corresponded to the mental structure underlying the positivism which dominated the University in the years 1880-1900. Science in general and history in particular were made sacred as a category of the absolute or the truth, and scholars, invested with the sacred quality, had the right to be at the top of the hierarchy in the bureaucratic institution. Between 1910 and 1947, the leadership of the Society changed only a very few times. The original rationale was thus handed down unchanged and became the identity code of the group. The result is an epistemological blockage in the official milieu of history professors which remains mentally shaped by the original rationale. [Revue française de science politique XXVII (4-5), août-octobre 1977. pp. 691-716.]
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1977_num_27_4_393743