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Titre L'école et la révolution : aspects du discours révolutionnaire sur l'école pendant l'entre-deux-guerres
Auteur Marc Riglet
Mir@bel Revue Revue Française de Science Politique
Numéro 28e année, n°3, 1978
Page 488-507
Résumé ?L'ÉCOLE ET LA RÉVOLUTION, par MARC RIGLET Au regard de l'éducation et de l'école, le mouvement ouvrier et socialiste connaît deux traditions. La première, républicaine et socialiste, prise en héritage des Lumières, est celle de l'école libératrice. La seconde, exposée avec le plus de netteté par l'anarcho-syndicalisme, voit dans l'éducation une des expressions de la domination de classe et dans l'école un des instruments de cette domination. Comment le Parti communiste français naissant assimile-t-il ou critique-t-il ces deux traditions ? De 1920 à 1931, il les reprend à son compte, successivement, et sans apport spécifique. Si bien que, dix ans après sa naissance, le Parti communiste retrouve, sur la question de l'école, les accents, les mots, la thématique anarcho-syndicaliste. On ne verra dans cette reprise rien de plus qu'une propédeutique matérialiste à l'assimilation du léninisme et dans cette évolution décennale rien d'autre que la courte histoire des origines réformistes exorcisées. [Revue française de science politique XXVIII (3), juin 1978, pp. 488-507.]
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais SCHOOL AND REVOLUTION, by MARC RIGLET With respect to education and school, the worker and socialist movement has two traditions. The first, which is republican and socialist and is inherited from the Enlightenment, is that of the school as liberator. The second, which was defined with greater clarity by anarcho-syndicalism, sees education as one of the expressions of class domination, and school as one of the instruments of this domination. How did the nascent French Communist Party assimilate or criticize these two traditions? Between 1920 and 1931, it took them over one after the other without making any specific contribution of its own with the result that, ten years after coming into existence, the Communist Party was employing anarcho-syndicalist language and arguments with regard to school. Nothing more should be seen in this adoption than a materialist preliminary to the assimilation of Leninism, and nothing in this ten-year development other than the short history of exorcised reformist origins. [Revue française de science politique XXVIII (3), juin 1978, pp. 488-507.]
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1978_num_28_3_418314