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Titre Le camarade et le commandant : réformisme militaire et légitimité institutionnelle
Auteur Alain Rouquié
Mir@bel Revue Revue Française de Science Politique
Numéro 29e année, n°3, 1979
Page 381-401
Résumé LE CAMARADE ET LE COMMANDANT : RÉFORMISME MILITAIRE ET LÉGITIMITÉ INSTITUTIONNELLE, par ALAIN ROUQUIÉ Les armées peuvent-elles être des forces politiques révolutionnaires ? Que signifie l'adoption, par des militaires au pouvoir, d'un discours marxiste ? La majorité des interventions des armées dans la vie politique s'effectuant dans un sens conservateur on peut s'interroger sur la portée et les contours du « réformisme militaire ». A travers les formes d'organisations étatiques mises en place, les mécanismes et les procédures internes des « révolutions militaires », on a tenté de percevoir les traits communs et les modalités récurrentes du militantisme progressiste. En fait, toutes ces analyses renvoient aux contraintes institutionnelles et au système normatif des armées. La légitimité interne aux institutions et aux sociétés militaires, en dépit de leur diversité, semble fixer les limites du prétorianisme radical. [Revue française de science politique XXIX (3), juin 1979, pp. 381-401.]
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais THE COMRADE AND THE COMMANDING OFFICER : MILITARY REFORMISM AND INSTITUTIONAL LEGITIMACY, by ALAIN ROUQUIÉ Can armies be revolutionary political forces ? What does the adoption by the military of a Marxist discourse mean ? Since most of the armed forces' interventions in political life are conservatively directed, it may be asked what are the significance and general outlines of « military reformism ». The existing State forms of organisation and the internal machinery and procedures of « military revolutions » are used to determine the common features and recurrent methods of progressive militancy. In fact, all these analyses come back to the institutional constraints and normative system encountered in the armed forces. Despite their diversity, the internal legitimacy of military institutions and societies would appear to determine the limits of radical praetorianism. [Revue française de science politique XXIX (3), juin 1979, pp. 381-401.]
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1979_num_29_3_418599