| Titre | La politique extérieure de la Turquie : les espérances déçues | |
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| Auteur | Jean-François Bayart | |
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Revue | Revue Française de Science Politique |
| Numéro | 31e année, n°5-6, 1981 Les élections de 1981 | |
| Page | 861-889 | |
| Résumé |
Par opposition aux « nouveaux centres de pouvoir » dans le système international, la Turquie constitue un cas avorté de montée en puissance. La survie de l'Etat dans le contexte difficile de la deuxième guerre mondiale, de la guerre froide et des nationalismes arabes, mais aussi ? chose moins connue ? la maximisation des ressources nationales et l'établissement d'une hégémonie régionale ont constitué les objectifs majeurs de la politique extérieure turque. Hormis les indéniables contraintes structurelles, des erreurs d'appréciation sont intervenues qui découlent de la rupture kémaliste : en tournant le dos à son environnement régional, la Turquie s'est peut-être interdit de devenir un centre hégémonique pour devenir une marche occidentale. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Résumé anglais |
In contrast with the "new power centres" in the international System Turkey provides an example of a rise in power that has miscarried. The main objectives of Turkish foreign policy have been to ensure the continued survival of the state in the difficult context of World War II, the Cold War and Arab nationalism, and also ? which is less well known ? to maximize national resources and establish a regional hegemony. Besides the undeniable structural constraints, there have been errors of appreciation stemming from the break mode by Kemal Ataturk. By turning ils back on its regional environment, Turkev may have foregone the opportunity to become a egemonic centre of authority, and may have become, instead, a Western outpost. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1981_num_31_5_393982 |
