Titre | Chômage et politique : une relation mal connue | |
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Auteur | Dominique Schnapper | |
Revue | Revue Française de Science Politique | |
Numéro | 32e année, n°4-5, 1982 | |
Page | 679-691 | |
Résumé |
Les caractéristiques des chômeurs (population résiduelle) et l'absence d'une définition scientifique du chômage expliquent, pour l'essentiel, que la relation entre chômage et politique soit difficile à analyser et reste mal connue des politologues. Des travaux sociologiques ainsi que des études de politologues américains suggèrent un effet direct faible, si l'on entend par là l'action des chômeurs eux-mêmes, qu'il s'agisse du vote, de l'engagement partisan et syndical ou de mouvements de révolte. En revanche, en ce qui concerne le vote, on peut faire l'hypothèse que s'exerce un effet indirect et limité, dû plutôt aux non-chômeurs et conduisant à un léger déplacement du vote vers la gauche. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Les caractéristiques des chômeurs (population résiduelle) et l'absence d'une définition scientifique du chômage expliquent, pour l'essentiel, que la relation entre chômage et politique soit difficile à analyser et reste mal connue des politologues. Des travaux sociologiques ainsi que des études de politologues américains suggèrent un effet direct faible, si l'on entend par là l'action des chômeurs eux-mêmes, qu'il s'agisse du vote, de l'engagement partisan et syndical ou de mouvements de révolte. En revanche, en ce qui concerne le vote, on peut faire l'hypothèse que s'exerce un effet indirect et limité, dû plutôt aux non-chômeurs et conduisant à un léger déplacement du vote vers la gauche. The characteristics of the unemployed (residual population) and the lack of a scientific definition of unemployment explain for the most part why the relation of unemployment to politics is difficult to analyse and remains little understood by political scientists. Sociological research as well as studies by American political scientists suggest that the direct impact (i.e the political action of the unemployed themselves) is weak, whether one considers voting patterns, party and trade union involvement or movements of revolt. The data suggest however that there is an indirect and limited influence on voting, due as a whole to employed workers, which leads to a slight shift to the left. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1982_num_32_4_394030 |