Contenu de l'article

Titre Le Welfare State devant la nouvelle gauche
Auteur Andrée Shepherd
Mir@bel Revue Revue Française de Science Politique
Numéro 32e année, n°4-5, 1982
Page 730-742
Résumé Dix ans après la mise en place du Welfare State par le gouvernement travailliste de l'après-guerre, les observateurs qualifient volontiers de «société d'abondance» la Grande-Bretagne des années cinquante. Des voix discordantes s'élèvent pourtant, dans des revues qui deviennent rapidement la voix d'un mouvement plus large, la «nouvelle gauche». Les inégalités et la pauvreté n'ont pas disparu, et le Welfare State ne peut pas être considéré comme une étape décisive vers une transformation socialiste de la société: c'est ce que la «nouvelle gauche» cherche à démontrer en examinant les réalisations du Welfare State dans les domaines du logement, de l'éducation, de la santé et de la lutte contre la pauvreté, et dans le financement même de ces mesures. Au mieux, le Welfare State ne peut qu'être la manifestation d'un capitalisme amélioré.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Ten years after the post-war Labour government set up the Welfare State, Britain was often described as an "affluent society". However, in the late fifties, the "New Left" insisted on the shortcomings of the Welfare State : poverty and inequality had not been eradicated, and thé Welfare State could in no way be considered the first step towards a socialist Britain. For the New Left, the impact of the Welfare State in housing, education, health and poverty relief the financing of its welfare policy showed that the Welfare State was not a social revolution opening the way to socialism. At best, it was improved capitalism, for which the New Left coined the word «welfarism».
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1982_num_32_4_394034