| Titre | La réforme de la police en Angleterre : un enjeu politique | |
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| Auteur | Alain Guyomarch | |
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Revue | Revue Française de Science Politique |
| Numéro | 42e année, n°3, 1992 | |
| Rubrique / Thématique | Articles |
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| Page | 417-440 | |
| Résumé |
En Angleterre, les problèmes de sécurité et de maintien de l'ordre ont été des enjeux politiques importants dans les années 1980. Le principe traditionnel de policing by consent, véritable mythe de légitimité de la police britannique, est resté le point de référence majeur des élites politiques. Quatre éléments clés ont dominé les débats et orienté le processus d'élaboration des réformes : l'apparition du problème policier sur l'agenda politique, la dramatisation dans le débat politique, la médiatisation des controverses sur la police et le processus de décision manifeste. Ce ne sont pas les « tout-puissants » gouvernements de Margaret Thatcher, qui, en ce domaine, ont contrôlé l'agenda politique, les experts des commissions d'enquêtes, les mouvements sociaux, les analyses indépendantes et les effets pervers d'autres politiques publiques. Au lieu de prendre des initiatives, les ministres ont été le plus souvent obligés de faire face à des urgences. L'agenda a été contrôlé de l'extérieur. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Résumé anglais |
En Angleterre, les problèmes de sécurité et de maintien de l'ordre ont été des enjeux politiques importants dans les années 1980. Le principe traditionnel de policing by consent, véritable mythe de légitimité de la police britannique, est resté le point de référence majeur des élites politiques. Quatre éléments clés ont dominé les débats et orienté le processus d'élaboration des réformes : l'apparition du problème policier sur l'agenda politique, la dramatisation dans le débat politique, la médiatisation des controverses sur la police et le processus de décision manifeste. Ce ne sont pas les « tout-puissants » gouvernements de Margaret Thatcher, qui, en ce domaine, ont contrôlé l'agenda politique, les experts des commissions d'enquêtes, les mouvements sociaux, les analyses indépendantes et les effets pervers d'autres politiques publiques. Au lieu de prendre des initiatives, les ministres ont été le plus souvent obligés de faire face à des urgences. L'agenda a été contrôlé de l'extérieur. In England, problems of security and order were important political stakes in the 1980s. The traditional principal of policing by consent, a genuine legitimizing myth for the British police, remained the major reference point of the political elites. Four key elements dominated the debates and oriented the reform process : the appearance of the police problem on the political agenda, its dramatization in political debate, media attention to the controversies about the police and the manifest decision-making process. Mrs "all-powerful" governments did not control the political agenda in this field. Instead of taking initiatives, most often ministers had to face emergencies. The agenda was controlled from the outside by experts on investigating committees, by social movements, by independent analyses and by unwanted outcomes of other public policies. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1992_num_42_3_404311 |
