Titre | Déterminations socio-économiques, organisations symboliques et comportement électoral | |
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Auteur | Guy Michelat, Michel Simon | |
Revue | Revue Française de Sociologie | |
Numéro | 1985, 26-1 | |
Page | 32-69 | |
Résumé |
Guy Michelat Et Michel SimoN : Déterminations socio-économiques, organisations symboliques et comportement électoral.
A partir de données collectées en 1966, on avait pu montrer que le vote varie très fortement en fonction du niveau d'appartenance au groupe catholique d'une part, à la classe ouvrière d'autre part et du degré d'intériorisation des organisations symboliques correspondantes. Il en est de même en 1978. On avait également fait apparaître, sur une base qualitative, l'importance du patrimoine et des investissements affectifs dont il est l'objet dans le noyau central de significations caractéristique des catholiques déclarés. A partir de données quantitatives récentes, on montre que la quantité d'efforts consentie en vue de la conservation ou de la constitution d'un patrimoine augmente en effet très significativement quand s'élève le niveau d'intégration religieuse ; elle dépend également du degré d'appartenance aux classes indépendantes (corrélation positive) et ouvrière (corrélation négative). Quant au vote, il varie nettement plus sous l'effet du degré d'appartenance aux groupes catholique et ouvrier (ou indépendant), que sous celui des variables plus indicatrices des disponibilités économiques des individus que sont le patrimoine et le revenu. On mesure ainsi les limites d'interprétations fondées sur un modèle univoque de l'individu rationnel. L'orientation vers la possession d'un patrimoine, tout comme la signification politico-idéologique de cette dernière une fois acquise, sont fortement dépendantes des systèmes de valeurs et plus généralement de l'équipement symbolique formés au cours de la socialisation dans des milieux (catholicisme, classe ouvrière, classes indépendantes) caractérisés par des sous-cultures spécifiques. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Guy Michelat and Michel Simon : Socio-economic determination, symbolic organisation and electoral behaviour.
On the basis of data collected in 1966 the authors were able to show that vote varies very strongly in terms of the level of affiliation in the Roman Catholic population group, on the one hand, and, on the other, in terms of affiliation to the working class and of intériorisation of their symbolic organisations. These findings continue to hold true in 1978. On a qualitative basis, the authors had also underlined the importance of patrimony and the affective charge projected on it in the core of meanings which are characteristic of professed Catholics. Using recent quantitative data, the authors now point up that the amount of effort devoted to either the conservation or the constitution of a patrimony in fact increases as the level of religious integration; it also depends on the degree of affiliation to the independent classes (positive correlation) and the working class (negative correlation). As for vote itself, it varies to a much greater extent under the effect of the degree of affiliation to Catholic or working class (or independent) groups than under that of those variables such as patrimony or revenue which are more indicative of individuals' economic dispositions. We are thus in a position to evaluate the limits of interpretations based on a univocal model of the rational individual. The orientation towards possession of patrimony, along with the politico-ideological meaning of the latter once acquired, depend strongly on value systems and more generally speaking on the symbolic appointments developed during the course of socialisation in environments (Catholicism, working class, independent classes) characterised by specific sub-cultures. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsoc_0035-2969_1985_num_26_1_3923 |