Titre | Amitié et inimitié sous communisme d'État. Le cas de l'Allemagne de l'Est | |
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Auteur | Béate Völker, Henk Flap | |
Revue | Revue Française de Sociologie | |
Numéro | 1995, 36-4 Analyses de réseaux et structures relationnelles. Etudes réunies et présentées par Emmanuel Lazega | |
Page | 629-654 | |
Mots-clés (matière) | capital social communisme contrôle enquête idéologie institutions politiques relations sociales réseau sociologie | |
Mots-clés (géographie) | R.F.A. | |
Résumé |
Les réseaux personnels sont influencés par les institutions de la société où ils apparaissent. Le régime communiste explique non seulement l'émergence d'un type spécifique d'amitié mais aussi le développement de la suspicion et de l'inimitié dans les relations personnelles. L'amitié est dispensée par le partenaire, les « meilleurs amis » et le cercle familial qui forment ensemble une « niche » protégeant des conséquences fâcheuses du contrôle politique exercé par le régime. L'organisation de la dépendance vis-à-vis du parti dans la plupart des domaines explique l'inimitié contre ceux qui font partie des mêmes réseaux alors qu'on ne désire pas d'interaction avec eux. Une étude de cas portant sur l'??-Allemagne de l'Est montre que les amis et les adversaires des citoyens sont assez similaires du point de vue de leurs caractéristiques sociales. On peut comprendre cette relation entre les institutions et les réseaux en interprétant l'interaction sociale comme un investissement en capital social. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Beate Völker, Henk Flap : Friendship and enmity under state communism. The case of East Germany.
People's personal networks are conditioned by the institutions of the society they live in. Communist rule not only accounts for the emergence of a specific type of friendship but also for the growth of suspicion and enmity in one's personal relations. Friendship is provided by someone's partner, 'best friends', and close family, who together form a 'niche' that protects against the adverse consequences of the political control by the regime. The organized dependency on the party for nearly all opportunities accounts for enmity against those with whom one would not voluntarily interact, but who come as part of a network package, like relations to persons at work or in the neighborhood. In a case study of the GDR it is shown that the citizen's friends and foes are rather similar to the citizen self with regard to education and occupation. This association between institutions and networks can be understood by interpreting social interaction as investments in social capital. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsoc_0035-2969_1995_num_36_4_4422 |