| Titre | L'analyse sociétale des rapports entre les activités féminine et masculine. Comparaison France-Japon | |
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| Auteur | Hiroatsu Nohara | |
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Revue | Revue Française de Sociologie |
| Numéro | 1999, 40-3 | |
| Page | 531-558 | |
| Annexes | Bibliographie | |
| Mots-clés (matière) | carrière professionnelle famille population active salaire société - questions sociales travail féminin | |
| Mots-clés (géographie) | France Japon | |
| Résumé |
Ce texte propose une étude comparative, France-Japon, des modalités d'articulation des activités des femmes et des hommes dans la société, en mettant l'accent en particulier sur la comparaison des modèles d'activité féminine qui s'avèrent un analyseur pertinent de l'interdépendance entre travail, famille et société. Fondé sur une méthodologie de type macrostatistique, il vise à montrer que le modèle « national » d'activité féminine ne résulte ni uniquement d'un choix fondé sur le calcul coût-avantage au sein du ménage considéré comme un espace de capital, ni d'une culture nationale omnipotente, mais qu'il se construit sur une interaction entre les jeux d'acteurs stratégiques et la représentation de la famille cristallisée autour des politiques des pouvoirs publics. Cet arbitrage au sein du ménage, qui n'exclut pas forcément le calcul, s'effectue néanmoins dans un espace fortement structuré non seulement par la tradition culturelle mais aussi et surtout par les conventions sociétales forgées différemment d'une société à l'autre. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Résumé anglais |
Hiroatsu Nohara : A societal analysis of the relations between feminine and masculine activities. Comparison between France and Japan.
This text proposes a comparative study between France and Japan of the structuring of feminine and masculine activities in society, underlining in particular the comparison between models of feminine activity which form a pertinent analysis of interdependence between work, family and society. Based on macro-statistical methodology, this text aims at showing that the «national» feminine-activity model is neither a result only of choice founded on a calculation between cost and advantage within the household considered as a capital space, nor of an omnipotent national culture, but is based on the interaction between the roles of strategic actors and the family representation crystallized around the policies of public authorities. This arbitration within the household, which does not necessarily exclude calculation, takes place in a space which is highly structured not only as a result of cultural tradition but also, more particularly so, because of societal conventions built up differently from one society to another. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsoc_0035-2969_1999_num_40_3_5188 |
