Titre | La mise en équivalence de la formation avec l'emploi dans les IVe et Ve Plans (1962-1970) | |
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Auteur | Lucie Tanguy | |
Revue | Revue Française de Sociologie | |
Numéro | 2002, 43-4 Actualités wébériennes : perspectives d'analyses et principes de traduction | |
Page | 685-709 | |
Annexes | Bibliographie, Tableaux | |
Mots-clés (matière) | emploi formation formation professionnelle main d'oeuvre qualification professionnelle sociologie sociologie du travail | |
Mots-clés (géographie) | France | |
Résumé |
C'est dans le cadre du Plan, entreprise collective de développement économique et de modernisation de la société française, que la notion de formation, notion promue en lieu et place de celle d'éducation, a été pensée comme une grandeur mesurable, posée au fondement de la qualification. L'article qui suit décrit ces opérations sociales de définition, de codification, de mise en équivalence entre des phénomènes jusqu'alors perçus comme distincts et sans liens nécessaires et systématiques. Au cœur de ces opérations se trouve la construction des nomenclatures de formation qui, élaborées à des fins techniques, essentiellement de prévision des flux de population à scolariser au regard des projections d'emploi par niveau de qualification, ont présidé à des représentations durables du monde social qui guident les politiques publiques et les comportements individuels. La pérennité de ces nomenclatures traduit la force des représentations et des croyances collectives qui les sous-tendent et résultent de la convergence d'actions menées, durant les années soixante, dans différents lieux de la société et dont le Plan a fait la synthèse. Autant de faits qui sont à l'origine de cette expression nominale « la relation formation/emploi », aujourd'hui assimilée à un nom commun désignant une chose établie. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Lucie Tanguy : Finding the equivalences of training in relation to employment during the 4th and 5th Plans (1962-1970).
It was within the framework of the Plan, the collective enterprise for economic development and modernization of French society, that the notion of training, promoted on behalf of the notion of education, was imagined as a measurable dimension, on which qualification could be based. The following article describes the social operations for defining, codifying and providing equivalences for phenomenons which until this point were considered as being distinctive and without necessary or systematic links. At the heart of these operations was the construction of lists of training which, developed for technical reasons, more particularly to forecast the population flow requiring education in relation to the employment forecasts for each level of qualification, prevailed over the lasting representations of the social world, which guides the public policies and the individual behaviour. The durability of these lists indicates the strength of representation and collective belief which are behind them, resulting from the actions led during the 1960s in different parts of society and of which the Plan made a synthesis. Such were the various steps at the origin of the expression « the training/employment relation » which today has become a common name designating an established fact. and collective belief which are behind them, resulting from the actions led during the 1960s in different parts of society and of which the Plan made a synthesis. Such were the various steps at the origin of the expression « the training/employment relation » which today has become a common name designating an established fact. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsoc_0035-2969_2002_num_43_4_5537 |