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Titre Aux marges de la démocratie : 22 ans de processus électoraux au Guatemala
Auteur Willibald Sonnleitner
Mir@bel Revue Problèmes d'Amérique Latine
Numéro No 73, été 2009 Amérique centrale, fragilité des démocraties
Rubrique / Thématique
Amérique centrale, fragilité des démocraties
Page 37
Annexes Bibliographie, Cartes, Graphiques, Tableaux
Mots-clés (matière)corruption démocratie démocratisation dictature élections présidentielles Etat fraude institutions politiques paix régime politique régime totalitaire situation politique
Mots-clés (géographie)Guatemala
Résumé Comme le révèlent les dernières élections générales de 2007, la démocratisation guatémaltèque est prisonnière de nombreux paradoxes et dilemmes. Sans aucun doute, la transition d'un régime autoritaire légitimé par des élections « de vitrine », à un régime plus ouvert et pluriel, a contribué à la pacification de la vie politique, après 36 ans de guerres internes. Cependant, de nombreuses continuités avec le passé limitent ses portées, dont une importante abstention, une atomisation et une personnalisation exacerbées de l'offre partisane, et une insolite volatilité du vote. Ces pièces, qui semblent conformer un véritable casse-tête électoral, ne sont pas complètement désarticulées lorsqu'elles s'observent depuis l'échelle locale, mais elles manquent actuellement de dynamiques structurées et intégrées au niveau national. à quoi servent, alors, les élections au Guatemala ? Peuvent-elles « fonctionner » d'une manière « démocratique » dans l'absence d'un état de droit, avec des institutions défaillantes et délégitimées, avec un système de partis éclaté et avec une citoyenneté passive, dépolitisée et démobilisée, désarticulée et incomplète?
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The guatemalan democratization encounters many paradoxes and dilemmas as the last general elections of 2007 reveal undoubtedly, the transition from an authoritarian government legitimated by elections of sorts to a more open and plural government, contributed to the pacification of political life after 36 years of internal wars. However, the consequences of these elections are limited by many continuities, among which a large abstention, an atomization and a heightened personalization of the partisan offer, and an unusual volatility of vote. These elements, which seem to create a real election headache, set out some coherence when they are observed on a local scale but structured and integrated dynamics currently miss them at the national level. So, what are the elections used for? Would they succeed in a democratic way in the absence of a constitutional state, with no legitimated and shaky institutions, with a system of confused parties and with a passive, depoliticized and demobilized, inconsistent and incomplete citizenship?
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PAL_073_0037 (accès réservé)