Titre | Une école plurilingue en Océanie francophone ? | |
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Auteur | Véronique Fillol et Jacques Vernaudon | |
Revue | Hermès (Cognition, Communication, Politique) | |
Numéro | no 40, 2004 Francophonie et mondialisation | |
Rubrique / Thématique | Francophonie et mondialisation IV. Dynamiques, promesses et incertitudes B. Diversité linguistique et dynamiques sociales |
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Page | 294 | |
Résumé |
L'Océanie – espace de diversité linguistique avec ses 234 langues – nous montre que, contrairement à une idéologie fréquente dans les pays devenus unilingues à la suite de processus d'homogénéisation linguistique souvent traumatisants, le plurilinguisme n'est pas en soi un facteur de conflit, ni une cause d'échec scolaire. Le conflit et le retard cognitif ou scolaire naissent en revanche de la négation systématique de la langue de l'autre, donc de l'autre. Nous explorons dans cet article les représentations entretenues par les autorités et les populations locales sur les langues vernaculaires et sur le français, et sur leurs rapports réciproques dans cette région du monde. À une politique linguistique coloniale unilingue succèdent aujourd'hui des projets de systèmes éducatifs intégrant progressivement les langues vernaculaires. Cette valorisation devrait aboutir à un nouvel équilibre linguistique respectueux de la diversité des langues et des cultures, avec le français pour langue véhiculaire et identitaire commune. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
A multi-lingual school in francophone Oceania? With its great linguistic diversity (234 languages are spoken in the region), Oceania demonstrates that, contrary to a view widely held in countries that became monolingual after undergoing what was often a traumatic process of homogenization, plurilingualism is neither in itself a source of conflict, nor the root of school failure. Rather, conflict and cognitive or academic retardation stem from the systematic negation of the language of the Other, indeed of the Other itself. In this article, we explore the attitudes held by the authorities and local populations towards vernacular languages and French as well as their attitudes towards the relationship between these languages in this part of the world. The former colonial linguistic policy of monolingualism has now been superseded by projects which are progressively integrating vernacular languages into the education system. This recognition of local (indigenous) languages should lead to a new linguistic equilibrium, respectful of linguistic and cultural diversity, with French serving as a vehicular language and badge of shared identity. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=HERM_040_0294 |