Titre | Mécanismes socio-cognitifs et communication. Les catégories techniques dans le discours | |
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Auteur | Asa Mäkitalo et Roger Säljö | |
Revue | Hermès (Cognition, Communication, Politique) | |
Numéro | no 39, 2004 Critique de la raison numérique | |
Rubrique / Thématique | Critique de la raison numérique III. L'utilisateur formaté |
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Page | 116 | |
Résumé |
Cet article traite de l'activité complexe de raisonnement quand les gens, au sens ethnométhodologique du terme, « fabriquent » la société et les institutions sociales. Traditionnellement, l'étude du raisonnement et de la connaissance humaine a reposé sur des hypothèses qui sont en désaccord avec la prise en compte de la nature socioculturelle et sociocognitive des activités collectives. Notre raisonnement dans ses grandes lignes est que une analyse de l'usage in situ de catégories institutionnelles révèlent des liens intimes entre la pensée, la communication et des outils matériels. Les artéfacts physiques constituent des externalisations de la connaissance ; nous nous reportons sur des objets des représentations avec lesquelles nous agissons plus tard. Dans le dispositif utilisé ici pour mesurer, écrire et documenter les évènements et les activités, les catégories pour coder le monde apparaissent sous forme textuelle et sont utilisées comme procédés de construction de sens et de coordination de divers systèmes d'activité. La capacité des catégories à être des liens qui relient connaissance, communication et technologie est illustrée ici par des exemples empiriques de pratiques de conseil pour la recherche d'emploi dans une agence spécialisée. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Technical knownledge, sociocognitve process and communication This article focuses on the complex activity of reasoning, when people – as the ethnomethodologists put it – “do” society and social institutions. Traditionally the study of human reasoning and cognition has been premised on assumptions which are at odds with recognising the sociocultural and sociocognitive nature of collective activities. The outline of our argument is that an analysis of the in situ use of institutional categories, points to intimate links between thinking, communication and material tools. Physical artefacts represent externalisations of human knowledge ; we convey on to objects representational signs with which we later inter-act. In our systems used for measuring, writing, and documenting events and activities, categories for codifying the world appear in textual form, and they are used as sense making and co-ordinating devices in various activity systems. The capacity of categories as boundary objects that bridge cognition, communication, and technology is illustrated by empirical examples from vocational guidance practices at a public employment office. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=HERM_039_0116 |