Titre | Une convergence problématique - Les stratégies de légitimation de la "discrimination positive" dans l'enseignement supérieur aux Etats-Unis et en France | |
---|---|---|
Auteur | Daniel Sabbagh | |
Revue | Politix | |
Numéro | vol. 19, no 73, janvier 2006 Expérience et critique du monde psy | |
Rubrique / Thématique | Varia |
|
Page | 211 | |
Résumé |
Aux États-Unis, la « discrimination positive » (affirmative action) désigne un ensemble de
mesures qui, dans le cadre de la répartition de certaines ressources rares, appliquent un traitement
préférentiel aux membres de groupes ayant été soumis dans le passé à un régime juridique
discriminatoire : les Noirs, les « Hispaniques », les femmes, les descendants des populations autochtones (Native Americans) et parfois les Asiatiques. En France, s'il existe également des politiques de
discrimination positive, le principal critère opérationnel pour repérer les destinataires éventuels des
programmes en question n'est pas la race – ni le sexe –, mais le lieu de résidence : les habitants d'une
zone définie comme défavorisée sur un plan socio-économique seraient ainsi appelés à bénéficier
indirectement des financements publics supplémentaires accordés à cette zone dans son ensemble.
Toutefois, à l'automne 2001, le programme « Conventions Zep » mis en place par l'Institut d'études politiques de Paris, sans a priori remettre en cause le primat de la dimension territoriale de l'action publique à vocation compensatoire, a donné lieu à une controverse d'une ampleur inédite, qui fait en partie
écho au débat américain sur la discrimination positive et donne à penser qu'il existe bien certaines
similitudes entre les variantes états-unienne et française du dispositif – et les difficultés structurelles
qu'elles soulèvent. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POX_073_0211 |