Titre | Le commerce extérieur en valeur ajoutée | |
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Auteur | Guillaume Daudin, Paola Monperrus-Veroni, Christine Riffart et Danielle Schweisguth | |
Revue | Revue de l'OFCE (Observations et diagnostics économiques) | |
Numéro | no 98, juillet 2006 Commerce extérieurs et compétitivité | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Commerces extérieurs et compétitivité |
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Page | 129 | |
Résumé |
L'internationalisation croissante de la production et la montée des pays émergents dans le commerce international obligent à adapter les outils d'analyse pour mieux appréhender l'impact des transformations en cours sur le commerce extérieur, les performances sectorielles des pays et, in fine, l'emploi. Depuis près de deux décennies, la croissance du commerce international s'appuie sur le développement des échanges croisés de biens intermédiaires organisés au sein d'une nouvelle division internationale du travail. Le contenu des exportations en consommations intermédiaires importées, ici appelé commerce vertical, tend donc à augmenter.Dès lors, la mesure traditionnelle des flux de marchandises s'appuyant sur la valeur des produits ne permet pas de connaître la contribution réelle de chaque pays et chaque branche au commerce extérieur. Aussi, cette étude propose une mesure du commerce international basée sur les flux de valeur ajoutée. En utilisant une base de données qui fournit les matrices input-output de plus de 80 pays, on reconstruit une maquette mondiale des échanges internationaux en valeur ajoutée, en prenant en compte les effets directs et indirects induits par la variation de la production d'une unité de bien final. Le cas de la France est étudié plus spécifiquement.En 2001, 28 % du commerce international et 29 % du commerce français n'étaient « que » du commerce vertical. La « géographie » du commerce n'est pas énormément modifiée par notre méthode, mais ce n'est pas le cas de la répartition par produits. Les échanges de biens industrialisés incorporent beaucoup de services aux entreprises et de services commerciaux, de communication et de transport. Les travailleurs de ces branches contribuent donc beaucoup plus aux exportations françaises que ne le suggèrent les statistiques de commerce. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This paper examines the statistical consequences of the rise of vertical trade. It makes usual trade statistics misleading as a measure of the contribution of each industry and each country to the international division of labour. This paper uses input-output tables and trade tables from the GTAP database to compute trade statistics in value-added. It does that by excluding vertical trade and dispatching the value-added incorporated in other trade flows to their proper industry and country. In 2001, 28% of world trade and 29% of French trade were vertical trade. The method does not change the geography of trade much. It changes the relative involvement of different industries, as industrial trade flows incorporate important service inputs. Business services, trade, communication and transport have a more important positive contribution to the French trade balance than the usual data suggest.JEL Code: F19. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REOF_098_0129 |