Titre | Sens et usages de la difficulté psychique dans le secteur de l'insertion professionnelle. Le cas toulousain | |
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Auteur | Voléry Ingrid | |
Revue | Revue française des Affaires sociales | |
Numéro | no 1-2, 2009 Handicap psychique et vie quotidienne | |
Rubrique / Thématique | Travailler avec un handicap psychique |
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Page | 279-300 | |
Résumé |
La loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées de 2005 ne se contente pas d'ajouter le handicap psychique aux déficiences déjà reconnues. Elle ouvre également une brèche dans la prise en charge territoriale du handicap. En effet, œuvrer pour l'implication sociale et citoyenne des personnes handicapées requiert l'interpellation des professionnels de l'insertion – qu'ils interviennent en amont ou en aval des procédures de reconnaissance institutionnelle. Mais, si le texte de loi rappelle les dispositions instituées par les directives nationales et européennes, il ne dit rien des modalités d'implication des structures accompagnant vers l'emploi. Dès lors, comment se saisissent-elles de cette question ? Partant du cas toulousain, cet article montre combien, aux marges des expertises médico-administratives et des productions législatives, les structures spécialisées et généralistes définissent les difficultés psychiques à partir de cadres interprétatifs propres dépendant, d'une part, de la manière dont elles déclinent un modèle insertionniste, fondé sur la norme du « gouvernement de soi » et d'autre part, des positions occupées dans un secteur particulièrement fragmenté et concurrentiel. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The meaning and use of mental disorders in the sector of socioprofessional integration. The example of the city of Toulouse. The 2005 law on Equal Rights and Opportunities, Participation and Citizenship for People with Disabilities does not content itself with adding psychic handicap to the already recognised handicaps. It also opens a breach in the territorial management of the handicap. In fact, working for social involvement and citizenship for disabled persons requires calling all integration professionals – whether they are involved in the beginning or end of the institutional recognition procedures. However, although the law brings to mind provisions instituted by national and European directives, it makes no mention of the terms of the work accompaniment structures' involvement. Consequently, how do they grasp this question? Starting with the example of the city of Toulouse, this article demonstrates how, alongside medico-administrative expertise and legislative productions, specialised and non-specialised structures define mental disorders using their own interpretive frameworks dependant upon, on the one hand, the way in which they use an integration model that is based on the “government of self” and, on the other hand, the positions occupied in a particularly fragmented and competitive sector. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFAS_091_0279 |