Titre | European identity and european citizenship in three ?eurocities? : a sociological approach to the European Union | |
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Auteur | Favell Adrian | |
Revue | Politique européenne | |
Numéro | no 30, avril 2010 L'identité européenne, entre science politique et science fiction | |
Page | 187-224 | |
Résumé |
Identité et citoyenneté européennes dans trois « Eurocités ». Une approche sociologique de l'Union Européenne. Ce texte complète le livre Eurostars and Eurocities dans lequel sont analysées les pratiques et les sentiments de ceux qu'on peut considérer comme l'archétype des nouveaux Européens, à savoir, les Européens mobiles partis s'installer dans un autre pays de l'UE. La recherche repose notamment sur soixante entretiens avec des résidents des trois points centraux de la mobilité européenne que sont les trois « Eurocités » : Amsterdam, Londres et Bruxelles. L'article analyse les opinions sur l'Europe de ceux qui sont partis, le plus souvent dans le désir d'échapper au cadre étroit de leur nation d'origine. Il montre la faible consistance des attitudes des Eurostars à l'égard de l'UE, qui contraste avec la réalité de l'usage intensif qui est le leur des possibilités nouvelles qu'elle offre à ses citoyens. Sauf pour ce qui touche aux droits politiques ouverts par le Traité de Maastricht : les Eurostars ne votent pas dans les villes où ils sont installés, et s'ils s'intéressent à la politique, c'est pour la majorité d'entre eux celle de leur pays d'origine. C'est dans leur vie quotidienne, en tant que consommateurs, voisins, usagers des services publics locaux et entrepreneurs culturels qu'ils exercent leur citoyenneté européenne. C'est ainsi qu'ils légitiment le projet européen, plutôt qu'en développant une soi-disant « identité européenne », mettant ainsi en question le fameux « déficit démocratique » de l'Union européenne. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This text is a complement to the book Eurostars and Eurocities in which the practices and sentiments of those who might be considered archtypal new Europeans are analysed - that is, the views of the ultra-mobile Europeans who have moved to live and work and work in another member state of the EU. The research is based on 60 interviews with residents of three of the major hubs of European mobilty : the “Eurocities” of Amsterdam, London and Brussels. Focusing on those who moved, most often because of a desire to get away from the restrictive circumstances they felt in their own home country, the article analyses the opinions of these individuals about Europe. It shows the low consistency of their attitudes towards the EU, which contrasts with their intense usage of the new possibilities that the EU offers its citizens. This however is not the case concerning the political rights guaranteed by the Maastrict Treaty. Eurostars rarely vote in the cities where they live, and if they are interesteed in politics, for the majority it is politics in their home country. It is in their daily life, as consumers, neighbours, public service users and cultural entrepreneurs that they exercise their European citizenship. This is also how they legitimate the European project, rather than in developing a so-called “European identity”. The findings thus end by questioning arguments concerning the notorious “democratic deficit” of the EU. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POEU_030_0187 |