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Titre L'histoire, le caractère national et la civilisation américaine
Auteur Mennell Stephen, Poncharal Bruno
Mir@bel Revue 20 & 21. Revue d'histoire
Titre à cette date : Vingtième siècle, revue d'histoire
Numéro no 106, avril-juin 2010 Norbert Elias et le 20e siècle
Rubrique / Thématique
Prolongements
Page 143-159
Résumé Les États-Unis sont un pays aux paradoxes familiers. Une agréable civilité prévaut habituellement dans la plupart des relations quotidiennes entre les personnes (pourtant les États-Unis forment une société extrêmement inégalitaire). Dans la plus grande partie du pays, la loi et les conventions sociales dissuadent fortement les individus de nuire à eux-mêmes et aux autres en fumant (pourtant la loi et les conventions sociales dissuadent seulement faiblement les individus de nuire à eux-mêmes et aux autres en utilisant des armes à feu, et le taux de meurtres rapporté à la population est environ quatre fois supérieur à celui de l'Europe occidentale). Les États-Unis demeurent la superpuissance du monde (pourtant, de l'intérieur, l'État américain est à certains égards d'une saisissante faiblesse). Les États-Unis ont « sauvé le monde démocratique » en plus d'une occasion, mais sont eux-mêmes devenus une société militariste agressive. Et apparaît là une divergence croissante entre la manière dont une large proportion des Américains voient eux-mêmes et leur pays et la manière dont ils sont perçus par 95 % de la population mondiale non américaine.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The United States is a land of familiar paradoxes. An agreeable civility habitually prevails in most everyday relations among people in America (yet the United States is factually a socially highly unequal society). In most parts of the country, the laws and social customs strongly restrain people from doing harm to themselves and others by smoking (yet the laws and social customs only weakly restrain people from doing harm to themselves and others by the use of guns, and the murder rate is about four times as high per capita as in Western Europe). The United States is the world's remaining super-power (yet internally the American state is in some ways strikingly weak). The United States has “saved the world for democracy” on more than one occasion, but has itself become an aggressive militaristic society. And there appears to be an increasing divergence between how a large proportion of Americans view themselves and their country and how they are perceived by a large proportion of the 95 % of the world's population who are not Americans.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=VIN_106_0143