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Titre Des politiques publiques aux programmes : l'évaluation sauvée par la LOLF ? Les enseignements de la politique de la ville
Auteur Epstein Renaud
Mir@bel Revue Revue française des Affaires sociales
Numéro no 1-2, 2010 Évaluation des politiques publiques sanitaires et sociales
Rubrique / Thématique
Évaluation des politiques publiques sanitaires et sociales
Page 227-250
Résumé En faisant basculer les politiques de l'État dans une logique de programme et de gestion par la performance, la loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001 créerait les conditions d'un renouveau évaluatif, mettant fin aux errements de l'évaluation des politiques publiques des années 1990. L'entrée en application du texte organique est trop récente pour évaluer précisément ses effets en la matière. L'examen de la politique de la ville et de son évaluation conduit néanmoins à s'interroger sur la validité des discours néomanagériaux en vogue actuellement, qui présentent le passage à une logique de programme comme une avancée décisive pour l'évaluation et, au-delà, pour la performance publique. Non seulement parce qu'il ne suffit pas de créer les conditions de l'évaluabilité d'un programme pour que celui-ci soit évalué, mais aussi parce que les transformations institutionnelles conduites à cette fin s'avèrent fort peu favorables à l'émergence d'un débat pluraliste.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais From Public Policies to programmes: was evaluation saved by the LOLF (Organic Law relative to the Financial Laws) ? By switching state policies to a rationale of programmes and management by performance, the Organic Law relative to Financial Laws of 1 August 2001 set the stage for an evaluative revival, ending the way in which evaluation had been misused by public policy in the 1990s. The implementation of the Organic Law is too recent to precisely evaluate its effects on this subject. An examination of the Politique de la ville (policy for disadvantaged neighbourhoods) and its evaluation does, however, lead us to question the validity of the neo-managerial debates so in fashion today, which present the passage to a programme whose rationale was a decisive advance for evaluation and, beyond that, for public performance as well. Not only because it is not enough to create the conditions of a programme's evaluability in order for it to be evaluated, but also because the institutional transformations to this end prove to be very unfavourable for a pluralistic argument.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFAS_101_0227