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Titre La trame viaire périurbaine de Bangkok face aux théories dominantes de l'action collective.
Auteur Éric Charmes
Mir@bel Revue Autrepart
Numéro no 21, 2002 Gérer la ville. Entre global et local
Rubrique / Thématique
Gérer la ville. Entre global et local
Page 17
Résumé Les théories de l'action collective qui sous-tendent usuellement les partenariats public/privé destinés à financer des infrastructures urbaines conduisent à d'importantes difficultés pratiques. Les projets de remembrement urbain lancés à Bangkok l'illustrent clairement. Il apparaît tout d'abord que les articulations entre les intérêts privés ne peuvent être considérées indépendamment du contexte local. Ainsi, le marché des droits de passage qui s'est constitué dans la capitale thaïlandaise introduit de nombreuses « perturbations » dans les rapports entre propriétaires fonciers. Par ailleurs, il manque à Bangkok un travail politique de reconnaissance mutuelle des valeurs et des préférences portées par chacune des parties engagées dans les projets de remembrement. En outre, dans une ville en croissance rapide où la plupart des habitants sont des migrants ou des proches descendants de migrants, l'identité collective fait largement défaut Enfin, la culture politique thaïlandaise ne correspond que faiblement à celle qui soustend les formes de partenariats public/privé prônées par les organisations internationales.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The theories of collective action which usually favour public-private partnerships for the financing of road infrastructure have led to major practical difficulties of which Bangkok's urban relocation projects provide a clear illustration. First, it appears that accommodating private interests cannot be accomplished without reference to the local context. Indeed, the development of a kit of rights of way in the Thai capital has led to numerous « disturbances » among property owners. In fact there is a real need for a political approach in Bangkok to the mutual recognition of values and preferences of ail parties involved in the relocation projects. In addition, there is a lack of social identity within the city which is undergoing rapid growth but where most of the inhabitants are either urban migrants or second generation city-dwellers. Finally, the Thai political culture itself does not lend itself easily to the principles of public-private partnerships favoured by international organisations.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=AUTR_021_0017