Titre | La libéralisation politique des régimes autoritaires : le Marcelismo et l'Ala liberal (1969-1974) | |
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Auteur | Tiago Fernandes | |
Revue | Pôle Sud | |
Numéro | N°24 - 2006 Pieds-Noirs, Harkis, Rapatriés | |
Rubrique / Thématique | Arena |
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Page | 121-138 | |
Résumé |
Les élections en régime autoritaire ne cherchent pas tant à générer des solidarités horizontales mais plutôt à instaurer un groupement de représentants permettant au pouvoir d'institutionnaliser un pluralisme relatif et limité. Lors des élections législatives de 1969, l'insertion dans les listes du parti unique (Uniáo Nacionál) de personnalités s'étant distinguées auparavant par leur prise de position critique à l'égard du régime répondait au dessein du chef du gouvernement Marcelo Caetano. Le but du présent article est d'analyser la politique suscitée par l'apparition de ce groupe, resté connu sous la dénomination Ala Liberal et incarnant alors ce que l'on peut qualifier de semi opposition démocratique. Les conséquences de ce processus ne sont pas tant repérables au niveau des politiques définies par le gouvernement ou bien au travers de l'adoption de ses projets de loi. Il y eut surtout des effets indirects et pour beaucoup d'entre eux inattendus, en particulier, la consolidation d'un clan politique favorable à la démocratisation avec des réseaux à l'intérieur même des institutions du régime et de la société civile. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Elections in authoritarian regimes are meant not to manage horizontal solidarity but rather to install a group of representatives that will allow the leadership to institutionalize a relative and limited form of pluralism. On the occasion of the 1969 elections in Portugal, the inclusion within the electoral lists of the official single party (Uniáo Nacionál) of individuals who had previously distinguished themselves by taking critical positions with respect to the regime fit into the plans of the head of government Marcelo Caetano. The goal of the present article is to analyze the politics that surrounded and followed from the appearance of this group, which is still known under the label Ala Liberal and embodied at the time what we might think of as a semi-democratic opposition. The consequences of this process are not apparent at the level of the policies publicly defended by the government or of legislative texts adopted into law. Rather, the effects were indirect and many were unexpected— in particular the consolidation of a political clan, favorable to democratization, one whose networks reached within the state and its institutions as well as out into civil society. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pole_1262-1676_2006_num_24_1_1269 |