Titre | Le rôle des Bossales dans l'émergence d'une culture de marronnage en Haïti | |
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Auteur | Gérard Barthélémy | |
Revue | Cahiers d'études africaines | |
Numéro | Vol. 37, no 148, 1997 La Caraïbe. Des îles au continent | |
Rubrique / Thématique | Études et essais |
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Page | 839-862 | |
Résumé |
Les esclaves nés en Afrique (ou Bossales) n'ont représenté en général, dans les sociétés esclavagistes, qu'une catégorie transitoire, sans rôle spécifique, destinée à disparaître soit physiquement, soit par créolisation à la génération suivante. Cet article s'efforce de montrer l'exception que constitue, de ce point de vue, Haïti où, au moment de l'indépendance, les esclaves étaient en grande majorité des Bossales. Il étudie l'influence de ces Africains sur la révolution qui ensanglanta Saint-Domingue et sur le destin atypique du pays, en posant l'hypothèse d'une culture de marronnage (essentiellement rurale) en tant qu'expression d'une altérité bossale radicale face au milieu créole compris comme relais de l'ancienne idélogie coloniale. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
In slave societies, the Bossales—slaves born in Africa—usually represented a transient category that, with no specifie role, was destined to either become physically extinct or vanish through Creolization in the foilowing generation. But Haiti stands out as an exception since, at the time of independence, the large majority of slaves were Bossales. The influence of Africans over the revolution that bled Santo Domingo and their role in the country's atypical destiny is studied by using the hypothesis that the (mostly rural) runaway slave culture expressed a radical Bossale otherness against the Creoles, who were seen as a relay in relations with the colonial ideology. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/cea_0008-0055_1997_num_37_148_1835 |