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Titre Les privatisations à l'Est : une question de marchandage politico-économique
Auteur Daniel Labaronne
Mir@bel Revue Revue d'études comparatives Est-Ouest
Numéro vol 33, no 1, mars 2002 Points de vue sur la Charte européenne des langues ...
Page 205
Résumé Dans cet article, nous proposons une économie politique de la privatisation dans les économies de l'Est en transition. Nous opposons à l'hypothèse normative standard de l'État bienveillant une conception plus réaliste qui repose sur l'hypothèse de l'État imparfait. Cette hypothèse nous permet de conduire une analyse positive du comportement des acteurs politiques engagés dans la définition et la mise en œuvre des politiques publiques de privatisation. Nous endogénéisons les stratégies nationales de privatisation en les faisant dépendre des interactions existantes entre les acteurs politiques et les groupes de pression. Nous défendons l'idée que les choix politiques initiaux en matière de privatisation ont affecté la poursuite des réformes économiques, la nouvelle élite issue des privatisations accélérant ou bloquant les réformes en fonction de ses intérêts particuliers. Nous nous interrogeons sur les facteurs susceptibles de limiter à la fois l'espace discrétionnaire des élus et l'influence des groupes de pression dans la définition des politiques publiques de transition.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais This article proposes a political economy of privatization in eastern Europe during the transition period. The normative, standard hypothesis of a welfare state is contrasted with a much more realistic conception based on an imperfect state. Thanks to this hypothesis, a positive analysis is made of the behavior of the political actors involved in defining and implementing public privatization policies. National privatization strategies are made endogenous by taking them to be dependent on existing interactions between political actors and pressure groups. Initial political choices made about privatization have affected the way economic reforms have been carried out, as the new elite produced by privatization has sped up or blocked reforms as a function of its own interests. Questions are raised about the factors that could, in the definition of public policies during the transition era, limit both the margin of maneuver for elected officials and the influence of pressure groups.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/receo_0338-0599_2002_num_33_1_3137