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Titre La sous-traitance de façonnage entre l'Allemagne et les pays est-européens
Auteur Fabienne Boudier-Bensebaa et Horst Brezinski
Mir@bel Revue Revue d'études comparatives Est-Ouest
Numéro vol 32, no 2, juin 2001 Union européenne : sous-traiter en Europe de l'Est
Rubrique / Thématique
Dossier : Union européenne : sous-traiter en Europe de l'Est
Page 35
Résumé La sous-traitance de façonnage avec les pays est-européens s'avère être, pour les entreprises allemandes, un moyen d'améliorer leur compétivité à l'échelle internationale. Notons que, dans les années 1990, cette stratégie a revêtu une importance particulière pour les firmes est-allemandes dont la compétitivité était mise à mal par des coûts salariaux croissant plus vite que la productivité du travail. Les relations commerciales déjà entretenues avant 1989 permettent à l'Allemagne d'être l'acteur dominant de la sous-traitance de façonnage entre l'UE et l'Europe de l'Est. Ces relations ont été en outre stimulées par les privilèges accordés en la matière aux pays est-européens par la législation européenne. L'analyse macroéconomique présentée dans cet article est complétée par une approche microéconomique. Les interviews menées ont permis de mettre en évidence que la sous-traitance de façonnage, loin de constituer une voie sans issue poussant les firmes allemandes à changer de pays d'accueil dès que le coût du travail augmente, aboutit souvent à des formes de coopération internationale plus étroites, tel l'investissement direct.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais German enterprises have adopted a strategy based on outward-processing trade (OPT) with Eastern European partners in order to improve international competitiveness. In the 1990s, East German firms attached even more importance to this strategy because their competitiveness was hampered by wage rising faster than productivity. Thanks to these pre-1989 relations, German firms have been able to play a leading role and outstrip other Western companies in East European marketplaces. This situation has been reinforced by the EU's specific legislation granting incentives to trade with Eastern Europe. A microeconomic approach completes the authors' macroeconomic analysis. As interviews show, most German firms do not regard OPT as a futureless choice, as they continually switch countries when labor costs start rising. Instead, they see it as a strategy for closer forms of international cooperation, such as direct investment.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/receo_0338-0599_2001_num_32_2_3085