Titre | L'euroisation des pays d'Europe centrale et orientale dans la perspective de leur adhésion à l'Union économique et monétaire | |
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Auteur | Koen Schoors | |
Revue | Revue d'études comparatives Est-Ouest | |
Numéro | vol 31, no 4, décembre 2000 | |
Rubrique / Thématique | Dossiers L'élargissement de l'UE à l'Est |
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Page | 27 | |
Résumé |
L'élargissement de l'UE à l'Est pose la question de l'adoption de l'acquis communautaire, celle notamment d'une politique monétaire commune. L'auteur s'intéresse ici au coût de l'élargissement qu'auront à supporter les PECO (Pays d'Europe centrale et orientale) de ce point de vue. Les pays qui ont stabilisé et retrouvé des taux de croissance positifs très tôt, la Slovénie par exemple, sont prêts à adopter des taux de change fixes dès à présent. Ceux qui, à l'opposé, sont très instables peuvent aussi adopter une stratégie d'euroisation, même unilatérale, mais la probabilité qu'ils reviennent en arrière, « victimes » du succès de la stabilisation et de la reprise de la croissance, est intégrée ex ante par les marchés. Enfin, les pays qui sont dans la situation intermédiaire n'ont aucun intérêt ex ante à euroiser, sauf s'ils souhaitent entrer dans l'UE, car les coûts ex post de l'euroisation sont décroissants. La position de l'UE peut soit consister à entériner ces stratégies d'euroisation, soit être beaucoup plus ambitieuse en proposant aux pays concernés un statut d'observateur. De la création d'une Europe stabilisée et mieux intégrée dépend l'intérêt collectif, et l'adoption accélérée de l'euro, souvent qualifiée de « mauvaise route », relève plutôt d'une stratégie qui anticipe des gains futurs supérieurs aux coûts immédiats. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
For central and eastern European countries to join the EU, they must adopt the standards regulating it, and thus lose the ability of absorbing asymmetric shocks through an independent monetary policy. What will this loss of independence cost them? Countries with a stable currency and high growth rate, such as Slovenia, are ready to adopt fixed exchange rates right away. But unstable countries can also adopt a strategy of euro-isation even unilaterally, since the markets have taken into account ex ante the probability of their eventually reversing their strategy once stabilisation and economic catching up is under way. The in-between countries have no ex ante interest in adopting the euro (unless they want to join the EU) since the costs of doing so will decrease ex post. The EU can adopt one of two positions, either accept current strategies or else boldly propose that countries applying for membership obtain observer status in the Union. The creation of a stable, integrated Europe is at stake. Promptly adopting the euro, though often said to be a « dirty road », reflects a strategy based on the expectation that future gains will outweigh immediate costs. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/receo_0338-0599_2000_num_31_4_3055 |