| Titre | Image d'une ville nouvelle : le cas de Marne-la-Vallée | |
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| Auteur | Maryse Blanchet | |
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Revue | Villes en parallèle |
| Numéro | no 28-29, décembre 1999 Ville et environnement, approche psychosociologique | |
| Rubrique / Thématique | Perception et représentation de la ville |
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| Page | 35 | |
| Résumé |
En s'inspirant de la psychologie de l'environnement, l'objet de la recherche consiste à interroger les représentations que les habitants de Marne-la-Vallée ont de l'espace urbain et les modalités selon lesquelles ils identifient ou n'identifient pas les entités urbaines à Marne-la-Vallée : quartier, centre, et ville nouvelle. La ville nouvelle de Marne-la-Vallée constitue un espace novateur sur le plan du cadre bâti et architectural. L'analyse du discours recueilli auprès de 123 habitants montre que l'image du quartier est celle d'un espace polyvalent intégrant à la fois des aspects formels, fonctionnels, relationnels, culturels, dans lequel l'habitant occupe une place spécifique. Le quartier est difficilement identifié à Marne-la-Vallée pour des raisons tenant tant à la morphologie du bâti (taille et limites de celui-ci) qu'au contenu social et relationnel. La perception de la centralité ne repose pas nécessairement sur l'offre urbaine. La centralité est également difficilement identifiée à Mame-la-V allée. Le centre commercial de Mont-d'Est, malgré sa poly-fonctionnalité (commerces, services, équipements, transports) ne constitue pas une centralité très convaincante pour les habitants de ce secteur. Le Luzard ne correspond pas à l'image de la centralité en tant qu'espace structurant, pôle d'animation, ayant une dynamique propre. Quant à l'entité Marne-la-Vallée, celle-ci est difficilement perçue comme une ville, mais plutôt comme une urbanisation, lieu de super-commodités, fonctionnel, et est très rarement assimilée à une ville nouvelle qui dans l'imaginaire des habitants est tantôt une ville créée de toutes pièces, sur des espaces inhabités, tantôt assimilée aux grands ensembles. Le discours produit met en évidence l'importance des espaces habités en tant que référence de l'urbain. La perception inclut aussi des aspects d'ordre social, relationnel, symbolique, et dépend aussi de la position qu'occupe l'habitant dans cet espace, en fonction des pratiques et de l'usage. Sous des apparences de banalité, il apparaît que le discours produit sur l'urbain offre une richesse, tant dans l'approche des processus selon lesquels s'organise la perception que dans les attentes vis à vis de l'urbain en fonction des représentations de celui-ci. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Résumé anglais |
Drawing inspiration from environmental psychology, the subject of the research is to put in perspective the image the inhabitants have of the urban entities and how newtown's inhabitants identify the entities which are part of the urban space : quarter, center, newtown. The analysis of the speech of 123 inhabitants show that the quarter is a polyvalent space where people have a specific place (beeing known). The quarter in Mame-la-Vallée is difficult to identify for the inhabitants because of the formal (strenght, shape and limits) and/or of the affective and social relations aspect. The entity "center" is also difficult to identify for the inhabitants : the commercial center in Mont-d'Est, in spite of the shops, services, equipments and transports as well as the atomisation of different small shopping centers in Le Luzarxl don't correspond to the image of centrality the inhabitants have. The "Mame-la-Vallée" entity is difficult to perceive as a town, for the inhabitants ; it looks first as an urbanized and convenient space. Mame-la-Vallée is rarely consider as a newtown that inhabitants imagine either as an entirely new-grown town, settle on non-inhabited spaces, or as new building areas. The speech of the inhabitants shows that the spaces in which people lived before makes up their urban references and that perception includes both formal and social and human aspect and the place they have in it, according to their use and practice. In spite of the appearance of commonplace speech, the way the inhabitants approach the urban space reveals richness about the perception process and the expectations inhabitants have about the built environment where they live. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/vilpa_0242-2794_1999_num_28_1_1270 |
