Titre | « Si cette putain de guerre pouvait finir... ». Des hommes, leurs mutineries, une théorie des pratiques protestataires | |
---|---|---|
Auteur | Johanna Siméant | |
Revue | Genèses | |
Numéro | no 82, mars 2011 Médicalisation | |
Rubrique / Thématique | Lectures croisées |
|
Page | 150-157 | |
Résumé |
Par sa démarche, exemplaire d'une forme d'unité des sciences sociales, l'intérêt de l'ouvrage d'André Loez dépasse le champ de l'histoire de 14-18 pour contribuer de façon majeure à la sociologie des pratiques protestataires. Ces dernières n'ont pas forcément l'idéologie (ici le pacifisme) comme moteur. Leur sens émerge au cours de l'action. L'ouvrage envisage un aspect négligé des théories de l'action collective, le travail de mobilisation et de répression par les institutions – ici l'armée, articulant la compréhension de la protestation à celle du conformisme social et du travail institutionnel de mobilisation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
«If this Bloody War Could only End...» Men and Mutiny: a Theory of Protest Practices Using a method exemplifying a unified social sciences approach, the value of André Loez' work goes beyond the field of First World War history to make a major contribution to the sociology of protest practices. These practices are not necessarily driven by ideology (pacifism in this case). Their meaning emerges in the course of action. The book examines a neglected aspect of theories of collective action: the work of mobilisation and repression undertaken by institutions (in this case, the army), showing that to grasp protest, it is necessary to understand social conformism and the institutional work of mobilisation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GEN_082_0150 |