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Titre Anatomie d'un fiasco
Auteur Zsuzsa Szentgyörgyi
Mir@bel Revue Revue d'études comparatives Est-Ouest
Numéro vol 21, no 3, décembre 1990
Page 23
Résumé Le retard technique des pays du CAEM par rapport aux régions développées du monde est l'une des principales causes de leurs difficultés économiques. C'est pourquoi, au début des années 80, l'idée de combler ce retard scientifique et technique grâce à une coopération étroite de tous les États membres paraissait des plus séduisantes, d'autant que des initiatives du même ordre étaient prises en Europe de l'Ouest. Aussi le CAEM lança-t-il son « Programme complexe » au milieu des années 80 qui s'est achevé par un fiasco. L'auteur explicite les causes de cet échec (rivalités entre les divers organismes impliqués, manque de ressources financières, absence de flexibilité, ruptures dans le processus d'innovation, problèmes de gestion, opposition des divers intérêts nationaux en jeu), examine plus particulièrement la situation du point de vue de la Hongrie et se demande pour finir s'il existe une porte de sortie. La réponse est positive à condition que les pays du CAEM renonce à rapiécer un système moribond et repartent de bases radicalement nouvelles. Pour l'auteur, ce processus prendra de nombreuses années, peut-être une décennie ou même davantage.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Anatomy of a fiasco The technical backwardness of the Comecon countries, as compared with the developed areas of the world, is one of the main causes of their economic difficulties. This is why, at the beginning of the 80's, the idea of closing this scientific and technical gap, by means of close co-operation among all the Comecon member states appeared particularly attractive, especially since the same moves had been initiated in Western Europe. Thus, in the mid 80's, Comecon launched its « Complex programme », which ended in failure. The author sets forth the reasons for this failure (competition among the various bodies involved, shortage of financial resources, lack of flexibility, interruptions in the process of innovation, problems of management, clash of the various national interests involved), takes a closer look at the situation from the Hungarian angle, and finally wonders if there is any way out. The answer is in the affirmative, provided that the Comecon countries stop trying to patch up a moribund system, and make a fresh start from radically new bases. In the author's view, this process could take several years, possibly a decade, or even longer.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/receo_0338-0599_1990_num_21_3_1459