| Titre | Frottements ignorants : l'Institution et les squats : Point de vue de la FAPIL | |
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| Auteur | Marc Uhry | |
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Revue | Revue française des Affaires sociales |
| Numéro | no 2, 2002 Sans-logis et squatters, auto-organisation et mobilisation collective | |
| Rubrique / Thématique | Sans-logis et squatters, auto-organisation et mobilisation collective |
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| Page | 95-107 | |
| Résumé |
Le squat est principalement une forme contrainte d'auto-organisation des sans-abri.Derrière une réalité méconnue et des représentations plus ancrées que justifiées, les squats sont un révélateur de la manière dont les limites des dispositifs en place conditionnent l'enfermement d'individus, voire de groupes sociaux, dans un mode de survie pénible pour eux, comme pour la collectivité. En l'occurrence, la Justice, le secteur social et l'exécutif contribuent chacun (faute d'outils adéquats et de principes conducteurs cohérents) à l'enlisement de situations, qui sont déplacées sans être résolues et qui privent les principaux concernés de marges de manœuvre individuelles. La possibilité pour les personnes de participer à l'évolution de leur situation passe par une transformation de leur environnement institutionnel et, au-delà des réformes techniques, par un élargissement des logiques qui guident le travail des différents acteurs concernés. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Résumé anglais |
The squat is basically a constrained form of “self-organisation” of the homeless.
Hidden behind a poorly informed reality and representations more obstinate than justified, squats do also reveal how the limitations on the resources in place condition the enclosure of individuals, and even of social groups, in a survival mode which is both painful for them and the community. In fact, the justice system, the social sector and the executive all contribute (lacking adequate working tools and coherent guidance principles) to prolong individual case situations, which are shuffled around but not solved – while also depriving those mainly concerned of their individual initiative possibilities. For people to be able to take part in improving their situations, involves some transformation of their institutional environment – and more than the technical reforms, an extension of those logics guiding the work of the various actors concerned. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFAS_022_0095 |
