Titre | Propriété immobilière et trajectoires salariales en France | |
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Auteur | Carole Brunet, Nathalie Havet, Jean-Yves Lesueur | |
Revue | Travail et emploi | |
Numéro | no 124, octobre-décembre 2010 Varia | |
Page | 17-27 | |
Résumé |
L'étude empirique proposée dans cet article s'inscrit dans la lignée des travaux portant sur les effets des choix résidentiels sur la qualité de l'insertion professionnelle sur le marché du travail. Elle se concentre sur la population en emploi et cherche à déterminer l'influence, a priori ambiguë, du statut résidentiel sur les salaires individuels. D'une part, la propriété immobilière peut, en réduisant la mobilité et la taille du bassin de nouveaux emplois envisageables, diminuer les opportunités d'accroître son salaire ; d'autre part, les propriétaires peuvent faire jouer des réseaux sociaux plus importants et faire valoir une plus grande stabilité professionnelle auprès de leurs employeurs, ce qui est bénéfique pour une promotion salariale interne éventuellement assortie du financement d'une formation interne. Les résultats obtenus à partir de la partie française du Panel Européen des ménages 1995-2001 montrent que les propriétaires bénéficient, toutes choses égales par ailleurs, d'une prime salariale en France par rapport aux locataires. Ces résultats remettent en cause l'hypothèse d'Oswald selon laquelle la propriété immobilière serait néfaste aux performances sur le marché du travail. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Our empirical study stems from previous research on the effects of residential status on the quality of the labour market insertion. It specifically focuses on employees and assesses the a priori ambiguous impact of homeownership on wages. On the one hand, homeownership might reduce wage increase opportunities, by restricting the mobility and the scope of acceptable job offers ; on the other hand, homeowners might benefit from extended social networks and from a greater professional stability, which is favourable to wage promotion prospects, possibly with firm-financed internal training. The analysis is based upon the French data set of the 1995-2001 European Community Household Panel. The results show that, other things being equal, homeowners receive higher wage in France. These findings contradict the Oswald's hypothesis, according to which homeownership would harm the labour market outcomes. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=TE_124_0017 |