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Titre Engineering the planet : the issue of biodiversity in the framework of climate governance
Auteur Chunglin Kwa, Mieke van Hemert
Mir@bel Revue Quaderni
Numéro N°76, automne 2011 Les promesses de la biodiversité
Rubrique / Thématique
Les promesses de la biodiversité
Page 79
Résumé Le rapport de la Royal Society intitulé Geoengineering the Climate, publié en 2009, marque une étape cruciale à divers titres. Cette contribution propose une évaluation critique de différentes techniques de geoengineering que la Royal Society considère, dans ce rapport, comme susceptibles de contribuer à la réduction du réchauffement global. Elles peuvent être regroupées en deux grandes catégories : les techniques de gestion des radiations solaire, et celles de retrait de dioxyde de carbone. La Royal Society propose également un cadre de gouvernance pour guider la recherche future ainsi que l'application des techniques de geoengineering. Basés sur ce cadre, des principes dits « Principes d'Oxford » ont été formulés. Ils articulent des règles en des termes très généraux autour de l'engagement public, la transparence, l'évaluation des risques et les cadres d'une gouvernance robuste du geoengineering. Dans cette contribution, nous défendons l'idée que ces principes ne sont pas suffisants pour aborder les initiatives actuelles dans le domaine du geoengineering. Les firmes privées encouragent les études sur le terrain à de larges échelles de temps et d'espace, qui battent en brèche le moratoire proposé par la Convention sur la Diversité Biologique. Maintenant que la distinction entre expérimentation scientifique et déploiement grandeur nature est mise en question, il convient de réexaminer les pratiques regroupées sous le label de gouvernance du geoengineering et d'appeler à un large débat public sur ces questions scientifiques.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The Royal Society report on Geoengineering the Climate, published in 2009, is a landmark report on several accounts. This article assesses critically a number of the geoengineering techniques, in the broad categories of Solar Radiation Management and Carbon Dioxide Removal, which the Royal Society considers as candidate technologies for global warming abatement. The Royal Society also proposed a governance framework to guide future research on and application of geoengineering techniques. Building on this framework, the so-called Oxford Principles were derived. The Oxford Principles formulate rules, in very general terms, on public engagement, transparency, risk assessment and robust governance frameworks with respect to geoengineering. In this article, it is argued that principles are not adequate to deal with ongoing initiatives in the field of geoengineering. Private organizations are pushing for field studies on larger spatial and longer timescales and thereby challenge a moratorium proposed by the Convention on Biological Diversity. Now that the distinction between scientific experiments and deployment has been called into question, the practices going on under the label of geoengineering governance need to be reexamined and recognized as broad public-scientific issues.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=QUAD_076_0079